En décembre 2021, il aurait pu succéder à Claude Puel sur le banc de l’AS Saint-Etienne. C’est finalement Pascal Dupraz qui est retenu par les dirigeants. Frédéric Hantz se livre ce jeudi dans l’Equipe et explique pourquoi il reste pour l’heure loin des terrains de football. Extraits.

Les raisons d’un loupé avec l’ASSE ?

Frédéric Hantz :  « Entraîner reste ma passion. Mais le plus important dans la vie, c’est la famille. C’est pour ça que j’ai rejoint ma fille à l’île Maurice. Elle a besoin de sa maman et de son papa. J’ai perdu mes droits sur Federica Jade sur la base de mensonges de sa génitrice, – je l’appelle ainsi, car j’ai du mal à la voir comme une maman – le 8 juin 2023.

J’en suis à quarante plaintes, depuis 2020, pour différents faits que j’estime constitutifs d’infraction pénales : violence sur notre enfant et sur ma personne, vols, séquestration de ma fille, non respect de décision de la cour de justice dont une protection order (mesure d’éloignement).

Mais aucune n’est suivie d’effet. J’ai alerté l’ambassade de France et le ministère des Affaires étrangères. C’est sans doute ce qui m’a fait inconsciemment rater ma visioconférence avec les dirigeants de l’AS Saint-Étienne, en décembre 2021. Un an plus tard, Orléans (N) m’a envoyé mon contrat. »

 

Fred Hantz ne peut plus quitter l’Île Maurice

Frédéric Hantz : « Pour moi, le métissage est la plus belle couleur de peau. Je suis dès lors choqué de me retrouver victime de discriminations par le genre, car je suis un papa blanc avec des cheveux gris en Afrique, et par la nationalité, car je suis français. Mes valeurs sont bafouées. […]

Entraîner à nouveau. J’en suis convaincu. Et ce sera en Ligue 1, que j’adore et qui est dénigrée à tort. Je ressens encore ce besoin de transmettre et de partager. Mais pour l’instant, ils m’empêchent de travailler.

Comme je n’accepte plus de donner de l’argent pour voir ma fille –j’ai versé 500 000 euros sur le compte de la génitrice depuis 2016 –, cette dernière multiplie des plaintes contre moi et je ne peux pas quitter Maurice.«