Denis Bouanga est le stéphanois de cette deuxième partie de saison. Après une première partie de saison compliquée, il est l'atout numéro 1 de l'attaque stéphanoise. Il se montre régulièrement décisif depuis son retour de la coupe d'Afrique. En cas de maintien, il aura clairement donné sa pierre à l'édifice. Il s'est livré pour Le Progrès. Extraits.
Le jour et la nuit
Méconnaissable lors de la première partie de saison, le gabonais s'est littéralement métamorphosé en seconde partie de saison. Sous Puel, l'ailier stéphanois avait inscrit trois buts en 18 matchs. De plus, il avait fini son année civile par une expulsion stupide à Reims. Depuis son retour de la coupe d'Afrique c'est un tout autre Bouanga. Sa rédemption s'est matérialisée à Strasbourg où il est impliqué sur les deux buts stéphanois. Depuis, il se montre décisif régulièrement. Il a inscrit 5 buts et délivré 2 passes décisives en 9 matchs. Une forme qui laisse l'AS Saint-Etienne en vie dans ce championnat.
Une remise en question
En échangeant quotidiennement avec sa famille, il a fait les constats nécessaires pour retrouver de l'élan : « J’avais un mal-être en moi. Je pense que mes proches l’ont vu. Je dribblais quand il ne fallait pas, je ne prenais pas les bons un contre un… Ils ne me reconnaissaient plus. Ils m’ont dit : “Si tu ne joues pas ton football, plus personne ne croira en toi. Il faut que tu te remettes vite en question, que tu arrêtes de veiller.” Quand je ne suis pas bien, je me couche de plus en plus tard et, forcément, les performances s’en ressentent ».
Sa famille comme force
« Ils m’apportent de la stabilité. Quand je suis très bien dans ma tête, je le suis aussi sur le terrain. Chaque but, c’est pour mes proches et les voir heureux, c’est le plus beau cadeau que je puisse leur faire. ». Il n'a pas manqué de rajouter « Quand je suis très bien dans ma tête, je le suis aussi sur le terrain. Chaque but, c’est pour mes proches et les voir heureux, c’est le plus beau cadeau que je puisse leur faire ».
L'arrivée de Pascal Dupraz comme déclic
Il n'a pas manqué de comparer les deux coachs stéphanois de la saison. D'ailleurs, il concède que sa relation avec Claude Puel n'était pas des meilleures : « J’ai eu des moments compliqués avec l’ancien coach que le public ne comprenait pas forcément. C’est important d’avoir un entraîneur qui te fait vraiment confiance. Je n’ai pas envie de le décevoir. Quand je me sens aimé, je peux mourir sur le terrain. »