Entre la trêve hivernale et le match contre Laval, Olivier Dall’Oglio a eu plusieurs semaines pour apprendre à mieux connaitre son effectif. Le technicien de l’ASSE a bien identifié plusieurs lacunes. Il n’a pas hésité à les pointer du doigt et surtout à les travailler.

Lors de la conférence de presse d’avant match, Olivier Dall’Oglio a abordé la notion « d’exigence ». Selon lui, son équipe doit toujours faire plus.

 » Si on veut se rendre les matchs plus faciles, il faut qu’on soit courageux à l’entrainement. Parfois, c’est compliqué. Il y a de la neige, du brouillard. Mais c’est comme ça. Je demande à nos garçons d’être courageux. Ils se le doivent. C’est un minimum.

Je pense que l’équipe est parfois un peu tranquille. « Tout va bien ». Mais non, on ne peut pas. Il faut être vigilant. Constamment. Et ça, ça s’apprend. Il faut en prendre conscience et le mettre en application. 

C’est ce que je veux. Et pas sur 15 jours ou trois semaines, car le coach est nouveau. Je ne veux pas. C’est quelque chose qui doit durer jusqu’à la fin de la saison quoi qu’il en soit. »

Ne pas se mettre dans le confort. Là est tout l’enjeu de cette seconde partie de saison. Les Verts ont encore beaucoup de travail, s’ils veulent parvenir à accrocher le bon wagon, leur ouvrant les portes de la Ligue 1. D’ailleurs, dans un article paru ce samedi sur l’Equipe, il explique comment il s’y est pris, et les choses qui l’ont un peu dérangé lors de son arrivée à l’ASSE.

Le début d’un long travail

Pour le moment, l’ASSE n’a pas perdu sous les ordres de son nouveau coach. Difficile cependant de pouvoir s’appuyer sur ce que l’on a vu pour décrire sa philosophie de jeu. Avec très peu de temps, il a composé comme il a pu contre Bordeaux, puis Bastia. Mais, le travail a pu commencer après une coupure durant les fêtes : « Il fallait les secouer, les réveiller, les bougerOn dira que c’est ce qu’on attend quand on change d’entraîneur, mais là ils en avaient bien besoin. […] Dans la concentration, la détermination, l’envie, l’attention et la coordination, ils ont tous un cap à passer. Cela va leur demander un gros coup de fouet ».

Un gros coup de fouet nécessaire. Ces derniers mois, l’ASSE a souvent tendance à baisser en intensité au fil du match. Là, les séances ont été en parties changées et un gros travail physique a été fait. « Ce n’est pas un problème d’état d’esprit car ce sont de bons mecs, mais il faut qu’ils assimilent vite ce qu’on leur demande. En premier lieu, une prise conscience. Ils doivent se faire mal parce que l’équipe n’est pas au maximum de ses possibilités. Loin de là. » D’ailleurs selon les dires du coach, « Aucun joueur ne doit se sentir à l’abri »

Il y a ainsi de nombreux points qui ont été travaillés. Et cela ne semble d’ailleurs pas que se passer sur le terrain. Entretiens individuels, séances vidéos, course d’orientation, plusieurs séances par jours… Mathieu Cafaro admettait sortir de sa zone de confort en conférence de presse.

« Le coach demande à tout le monde d’en faire plus, surtout dans l’intensité. Il veut beaucoup de courses, offensives et défensives (…) La séance à 7 heures ? Cela nous sort de notre zone de confort »

D’ailleurs, les 18 joueurs convoqués pour le match de cette après-midi étaient en mise au vert hier soir à l’hôtel. Une énième façon de tenter d’optimiser la performance à venir contre Laval.

Maintenant, cela se vérifiera sur le terrain. L’ASSE a encore de nombreuses échéances, mais, il ne faudra pas perdre trop de points en route !