À l’approche du choc face à l’OM, Dennis Appiah, le stéphanois, s’est montré déterminé. Lors de son intervention en conférence de presse, le latéral de l'ASSE a abordé différents sujets. Retranscription.
"Le groupe est plus costaud quand on arrive à travailler ensemble" (Dennis Appiah défenseur de l'ASSE) :
Une semaine difficile pour l'ASSE entre les résultats et les blessés ? Oui, ça ne fait pas plaisir de voir des joueurs et des potes sur le carreau. On aime bien avoir tout l'effectif pour pouvoir bien s'entraîner, être plus compétitif, avoir plus de joueurs performants sur le terrain. Ça fait partie des aléas d'une saison. On en perd un peu à chaque fois. Des fois, on en retrouve et tout. Donc, pas simple. Malgré ça, on essaye. On travaille même avec les joueurs qu'on a. Il faut qu'on reste soudés, même s'il y a des joueurs qui sont sur le côté. Si on est en groupe, les joueurs qui jouent un peu moins sont là aussi pour pallier à ceux qui sont blessés.
Le problème des résultats à l’extérieur ? Ça ne me fait pas plaisir, déjà. Ce n'est pas un truc que j'aime. C'est vrai qu'on est en difficulté, notamment à l'extérieur, où dès qu'on perd, on prend beaucoup trop de buts. Ça s'explique parce que les moments où on a été meilleurs, notamment sur une succession de matchs où même si on a perdu, on n'a pas pris de valise, on a senti le groupe plus costaud, l'équipe plus costaud, c'est quand on arrive à travailler ensemble, c'est quand on est dans un bloc collectif très compact ensemble. et qu'on fait les choses ensemble.
"Ce qui s'est passé, on a un tout petit peu oublié d'être en bloc"
À partir du moment où on laisse un peu d'espace, on est moins en bloc, on laisse un peu plus d'espace à l'adversaire, l'adversaire est de suite à concrétiser ses occasions. C'est un peu, sans doute, ce qui différait de la Ligue 2 à la Ligue 1. En Ligue 2, on pouvait rattraper des coups, même si on était moins bien. Et là, on sent que c'est de suite fatal. C'est ce qu'il faut retrouver sur les prochains matchs. Là, bien sûr, on est capable de le faire. Et là, sur ce match, notamment avec ce qui s'est passé, on a un tout petit peu oublié.
Un manque de concentration à Rennes ? Sur des phases, oui. Sur les buts qu'on prend, on a l'impression qu'on est capable de pallier, d'enlever ces buts. Parce qu'on est capable de se placer, on est capable de bien défendre, on est capable de régler ces problèmes. Et c'est dû des fois à l'inattention d'un ou de l'autre, même collectivement, où on pense sans doute des fois être bien placé, en sécurité, en se disant qu'il ne va rien se passer là. Et puis si, il se passe quelque chose, il y a but direct.