Angers a perdu la seconde place le week-end dernier. Les Angevins comptent bien se relever et mettre la pression sur l'ASSE jusqu'à la fin du championnat. Alexandre Dujeux, s'est exprimé ce mercredi en conférence de presse.

La défaite à Paris a du mal à passer

Alexandre Dujeux (Angers) : "Quand on perd un match, un match important, c'est toujours difficile. Après le match, c'est toujours difficile. Il faut le reconnaître. Évidemment que le match à Paris, c'était une déception pour nous.

Avoir perdu la seconde place ? C'est tellement serré que c'est toujours la même chose. Qu'on soit un peu devant ou un peu derrière. J'avais dit que ça se jouerait sur les quatre derniers matchs avant Paris. On a perdu le premier. Aujourd'hui, on est dans l'obligation de gagner les trois derniers pour pouvoir avoir une chance d'espérer.

Il fallait prendre un maximum de points sur les quatre derniers matchs. À Paris, on ne l'a pas fait. C'est dommage. Mais il reste trois matchs et il faut y croire. On peut commettre des erreurs par contre, on doit tout donner jusqu'au bout, ne jamais abandonner. Et tant que ce sera possible d'y arriver, il faudra tout donner pour aussi respecter le travail qu'on a fait depuis le début de saison."

 

"Ce que fait Saint-Etienne, on ne le maîtrise pas"

Alexandre Dujeux (Angers) : "9 points suffisants ? Ce que fait Saint-Etienne, on ne le maîtrise pas. Ils sont dans une superbe série. Tout le monde le sait. Aujourd'hui, nous, oui, notre salut, c'est de gagner nos matchs. Si on gagne nos trois matchs, on pourrait espérer. Si on ne gagne pas nos trois matchs, Ça va être très compliqué.

On joue en décalé régulièrement et là, ça sera encore le cas. Évidemment qu'on a le résultat avant ou après. C'est comme ça. En tout cas, nous, notre seule chance, c'est de gagner nos matchs. Donc, déjà faire notre travail. Puis, regarder ce qui se passe à côté. Mais déjà, c'est faire notre travail.

Quand l'adversaire joue avant et il gagne, ça met une pression supplémentaire. Là, c'est nous qui avons l'occasion de le faire. Il reste trois matchs pour eux, comme pour nous. Et c'est celui qui prendra le plus de points, qui aura une chance d'y aller directement. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'ils ont deux points d'avance sur nous.

On a fait en 13 jours, 4 matchs. On a fait en 13 jours 3 déplacements, 3 matchs à l'extérieur. Et c'est vrai que sur la deuxième mi-temps, on a senti qu'on avait moins de gaz. Et ça me laisse un goût d'inachevé parce que cette deuxième mi-temps-là, on ne l'a pas jouée sur notre plein potentiel."

 

Angers déçu par le manque d'engouement populaire

Alexandre Dujeux (Angers) : "C'est sûr que la pression, c'est un privilège. Être là aujourd'hui, c'est un privilège d'avoir une pression qui est positive. Il faut en profiter. On n'est pas sûr de pouvoir être si bien classé toutes les saisons, bien évidemment. On l'a vu dans un passé récent. Il y a la pression du résultat, l'envie d'y arriver, de valider tout ce qu'on a fait de bien cette saison. Mais il y a aussi une forme de pression. Mais ça fait partie du sport de haut niveau. Il faut savoir vivre avec et la gérer.

Valider la 3ᵉ place a minima ? Je pense qu'il faut être capable de voir différents cas de figure. Finir dans les deux premiers, c'est aujourd'hui l'objectif. Et après, si ça ne doit pas le faire, il est préférable d'être troisième dans ce système de play-off. Mais je pense qu'on peut mener les deux objectifs en même temps.

Malgré les enjeux, Kopa peine à faire le plein. Déception ? Forcément, c'est un match qui peut nous permettre de se rapprocher encore un petit peu plus de la Ligue 1 en cas de victoire. On aurait aimé faire le plein. Ce n'est pas le cas. En tout cas, au fil de la saison, on a eu de plus en plus de monde. Évidemment que sur ce match-là, j'aurais espéré que les quatre tribunes soient ouvertes et qu'il y ait un maximum de pression populaire pour nous permettre d'aller au bout de ce qu'on peut faire.

Si ce n'est pas le cas, on fera avec les trois tribunes qui seront bien garnies et on donnera tout. Mais c'est vrai que si le stade avait été plein, on aurait été heureux.

Ça joue sur notre équipe. Ça joue sur l'équipe adverse, sur l'environnement, l'arbitrage. Sur tout un tas de choses. Ça met une pression aussi, une pression de l'environnement sur tous les acteurs. Et donc, nous, on aurait aimé se servir de ça. Il faudra qu'on le fasse à trois tribunes au lieu de quatre."