L'ASSE joue-t-elle sa dernière chance en recevant le Stade brestois ce dimanche ? C'est une possibilité. Les stéphanois auront la pression devant leur public. Eirik Horneland s'est présenté en conférence de presse ce vendredi. Extraits.

Eirik Horneland (Entraineur de l'ASSE) : "On peut toujours faire mieux sur le plan physique. C'est ce qu'on travaille aussi toutes les semaines. Mais c'est beaucoup plus une question de timing et de gestion de la possession de balles. Quand on regarde notre rencontre contre Lens, on est arrivé à 40 % de possession. Ce n'est pas assez pour notre style de jeu.

Nos meilleures périodes sont celles où on a la possession du ballon. On est meilleur quand on joue avec des lignes resserrées, quand on est capable de très vite rentrer dans un contre-pressing à la perte du ballon. Pour moi, la possession est très importante.

Tout est vraiment une question de possession. Le profil de nos joueurs est meilleur lorsqu'ils sont des joueurs de possession. Il faut vraiment qu'on développe cette capacité à garder le ballon et à très vite le récupérer."

Un manque de constance, pas de physique pour Horneland ?

Eirik Horneland (Entraineur de l'ASSE) : "Un problème en seconde période ? Je ne suis pas sûr que depuis le début du mois de janvier, toutes nos deuxièmes périodes aient été moins bonnes. C'est peut-être le cas depuis la mi-février. Je vois la chose de manière différente. On a parfois fait de bonnes périodes, qu'elles soient en première ou en seconde. L'objectif pour nous, c'est surtout d'arriver à les étendre et pour qu'elles puissent durer sur l'ensemble de la rencontre.

Le problème que j'identifie, c'est notre réaction lorsqu'on prend un but, on perd trop vite notre organisation collective, on s'éparpille sur le terrain, on manque de discipline. Et quand on concède ses buts, on a trop de mal à revenir dans la rencontre.

Quand on regarde l'ensemble de la saison sur les 28 rencontres disputées par le club, l'effet de ce but encaissé a toujours posé un problème. Sur l'ensemble de la saison, le problème, c'est vraiment d'arriver à être constant pendant ces 90 minutes. On peut voir qu'avec différentes stratégies, on a toujours eu le même problème. Je vais moi m'attacher à rester vraiment sur notre projet."