L'ASSE reçoit Caen ce samedi (15 heures). Une rencontre décisive dans la course à la montée. Dennis Appiah s'est présenté en conférence de presse ce midi. Extraits.

[anwpfl-match match_id="112208" club_last="" club_next="" layout="" sections="scoreboard" show_header="1"]

Un cadre de l'ASSE prêt à tout donner

Dennis Appiah (ASSE) : « 6 semaines, c'était très très long pour moi. Mais ça va, je me sens bien. Je n'ai plus de tiraillement, plus de pépin. Il reste juste le rythme à retrouver et le terrain à retrouver pleinement. Mais non, je me sens bien, ça va bien. On a bien travaillé pendant 6 semaines. Donc ça va, j'espère que c'est derrière moi. On verra avec le rythme. Mais tout va bien. Déjà, le plan, c'était de pouvoir vite revenir au bout de six semaines. On m'avait dit six semaines minimum. Je ne voulais pas plus. J'aurais aimé être là aussi contre Bordeaux. »

Quel plan pour le retour à la compétition à Bordeaux ? « Le plan, on n'en a pas forcément parlé avec le coach, mais sans doute, je pense que c'était de reprendre un peu de temps de jeu. Peut-être un peu plus que cinq minutes, mais au vu de la physionomie du match aussi, il ne fallait pas prendre de risques, forcément. Puis, c'est difficile de rentrer sur un match comme ça, avec du rythme où c'est très serré, et puis après six semaines. Je pense que le coach a bien fait les choses. »

« J’ai envie de commencer. Je pense que je suis prêt. En tout cas, cliniquement, je suis prêt. J'ai aucun souci. Après, oui, je pense que je peux le faire. »

« Je commence à avoir de l'expérience sur ce genre de blessure. C'était un ischio que j'avais déjà pété il y a longtemps. Je l’avais opéré aussi. J'avais eu quelques tiraillements depuis deux semaines. Mais j'arrivais à les gérer. Et puis le corps a dit stop. Donc oui, j'ai senti directement que c’était compliqué de continuer. Et puis j'ai eu, pour une fois, très, très mal d'un coup. »

Une blessure qui aurait pu être évitée ?

« C’est très compliqué parce que des tiraillements, on en a tout le temps et difficile de lire quand c'est des gros ou quand c'est des petits. Même si ça faisait très longtemps que je n'avais pas été blessé à l’ischio, j'avais déjà eu des petits pépins et j'avais su les gérer. La trêve n'était pas très loin, il restait encore deux semaines. C'était un match contre Auxerre aussi, qui était très important, avec une belle affiche aussi. Il y a plein de facteurs qui ont fait que j'avais envie de continuer. Et puis même cliniquement, ça allait. Cliniquement, au niveau des tests médicaux, etc. J'avais rien du tout, à part cette sensation qu'il pouvait arriver quelque chose. Et des fois, on peut faire tous les tests qu'on veut, on peut tout faire. Et puis quand le corps veut dire stop, il dit stop. Donc oui, ça a été compliqué d'arrêter avant. »

« Vous leur demanderez (aux autres joueurs), mais j'étais tout le temps là. On m'avait même dit que je pouvais partir une semaine et tout. J'ai dit non, moi, je reste. Je reste parce que, déjà, pour moi, c'est difficile d'être blessé. Pour tout le monde, je pense. Mais moi, je le vis en général assez mal. Et là, pour le coup, je ne l'ai pas trop mal vécu. Je n'ai pas trop fait la gueule. J'ai essayé d'être le plus souriant possible. Déjà de me reposer, de voir les matchs d'un peu plus loin, d'essayer d’apprendre aussi de ce que les autres font aussi, de les voir s'entraîner, de les voir jouer. Quand on est dans les tribunes, quand on est un peu plus haut, on a une autre manière de voir le match. On voit le match dans son ensemble, on voit plus ses espaces aussi. Donc j'ai appris aussi pendant cette période-là. Et puis non, j'étais toujours là à donner des conseils, à les encourager, etc. Ils m'ont même dit qu’ils avaient l'impression que ça faisait pas longtemps que j'étais blessé. Peut-être qu'ils étaient mieux sans moi, je sais pas. »

L'ASSE se méfie de Caen et de son meilleur buteur

« On sait que jusqu'à la fin de la saison, on aura des matchs compliqués. C'est un adversaire difficile à jouer. On les avait battus au match aller, alors qu'on n'était pas très bien. Là, on est sur un enchaînement de trois matchs aussi. Ça va compter. Ils ont gagné le dernier, nous aussi. Ils sont encore dans la course pour jouer les cinq premiers. C'est une équipe qui va jouer son va-tout. Je pense qu'ils vont venir nous presser dès le début du match. Et attaquer, parce qu'ils aiment attaquer. Ils ont le meilleur buteur aussi, donc il faudra faire attention à Alex devant. Mais nous aussi, on a nos cartes à jouer. Le coach a bien géré cette semaine, je pense, sur les trois matchs en me faisant tourner. Donc, on aura aussi un peu de fraîcheur quand même. Et puis nous, on est toujours dans notre course. Toujours aller chercher des points, gagner le plus de matchs possibles pour, à la fin, espérer quelque chose de très bon. »

« Là. On joue à 15h, donc à 19h, je pense qu'on regardera tous le match, ou du moins on jettera un oeil. Après, oui, forcément, sur la fin de saison, on essaie de rester informé. Moi, je n'aime pas trop pendant les matchs, etc. Sur celui de Bordeaux, je ne jouais pas, donc je regardais un peu. Et là (Grenoble - ASSE), je n'ai pas trop regardé. Mais oui, on reste informé. Après, là où on est bon depuis un petit moment, c'est qu'on se concentre vraiment sur nous-mêmes. On essaie de faire le boulot d'abord nous avant de penser à ce que font les autres. Sinon, on ne fait pas le boulot, on ne sert à rien de regarder les autres. »