Comme pour chaque après match, le Progrès nous offre la chronique de Patrick Guillou intitulé "La poudre de « Perrinpinpin". L'ancien joueur fait un état des lieux de la rencontre du week-end en prenant souvent de la hauteur sur l'actualité plus globale de l'ASSE. Extraits.

"La notion de bloc équipe ne doit pas être un gros mot"

"Difficile à l’heure actuelle de se faire une idée concrète sur le potentiel et le rendement de cette équipe. Elle n’a guère progressé depuis des mois. Ni individuellement ni collectivement. À quand une saine agressivité sur le porteur adverse ? À quand une meilleure qualité dans les duels défensifs et offensifs ? À quand une stabilité défensive digne de ce nom ? À quand une meilleure gestion des couloirs ? Toujours le même souci de distance entre les joueurs et les lignes. Il s’agirait parfois d’accompagner pour couvrir l’espace libéré. La notion de bloc équipe ne doit pas être un gros mot.

Inutile de fanfaronner après cette première victoire. Le comportement général de tous les protagonistes ne rassure pas. Pour Annecy, Laurent Batlles devra trouver le meilleur équilibre possible. Les joueurs eux, devront trouver une complicité et cette envie de jouer ensemble. Dans l’intensité et le comportement car comme tout le monde sait : « Quand on perd, on a toujours tort. »"

"Un miracle tant le contenu fut fade"

Pour décrire le match, le chroniqueur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il affirme que c'est "un miracle tant le contenu fut fade".

Il souligne également "l'incapacité à garder le ballon et à avoir des séquences de jeu intéressantes. Difficultés depuis trois matches à avoir de la fluidité et du liant dans le jeu. Trop stéréotypé et trop scolaire. Jamais de jeu en première intention. Manque de justesse et de disponibilité."

L'ASSE est belle et bien malade et le constat dressé par Guillou est implacable. Reste désormais à espérer que la victoire donne de l'air, de la confiance et surtout de l'allant à une équipe qui en manque cruellement.