Ils auraient pu être cinq, mais deux d'entre-eux se sont fait écarter en tout début de compétition. Ils sont finalement trois anciens Stéphanois à avoir soulevé hier soir la coupe d'Afrique des Nations 2024. Un petit miracle... Retour sur la finale Côte d'Ivoire - Nigeria.
Qui aurait prédit que la Côte d’Ivoire remporterait la Coupe d’Afrique des Nations après sa défaite contre la Guinée Équatoriale lors du premier tour (0-4). L’ex-adjoint Emerse Faé, qui a pris les rênes après le limogeage de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant, a su insuffler une nouvelle énergie à l’équipe. Trois semaines plus tard, c’est au stade Alassane Ouattara que les Ivoiriens ont triomphé en finale de la CAN 2024. Leur parcours, entre chaos et euphorie, ressemble à un véritable conte de fées.
Avant cela, les joueurs ivoiriens ont réalisé des exploits remarquables : ils ont renversé le Sénégal (1-1, victoire aux tirs au but 5-4) et le Mali (2-1 après prolongations), marquant à chaque fois dans les derniers instants. En demi-finale, ils battent le Congo de Dylan Batubinsika (1-0) grâce à un but du revenant Sébastien Haller.
Dès le coup d’envoi de la finale, la Côte d’Ivoire a décidé de ne plus subir les événements, contrairement à ce qui s’était souvent produit en début de compétition. Max-Alain Gradel a manqué de peu le cadre sur un ciseau retourné (21ème), tandis que Simon Adingra a contraint Stanley Nwabali à une parade réflexe (34ème). Malgré cela, le Nigeria a réagi en ouvrant le score. William Troost-Ekong a remporté un duel aérien contre Serge Aurier et a marqué de la tête sous la barre (38ème, 0-1).
Encore un renversement pour aller chercher la CAN 2024 !
Menée à la mi-temps, l’équipe hôte a revécu la défaite face au même adversaire lors des phases de poules. Comme lors des trois tours précédents, les joueurs encadrés par Emerse Faé ont renversé la situation. Ils ont délibérément provoqué leur destin. Sans jamais céder à la panique, les Éléphants ont repris l’offensive pour enfin trouver la faille dans une défense jusqu’alors impénétrable. Malgré les efforts de Nwabali et de son défenseur Bassey, le Nigeria plie sous les offensives des Eléphants. Kessié et Haller, déjà décisifs en demi-finale, ont endossé le rôle de héros. Le milieu de terrain a égalisé sur un corner, avant que l’attaquant de Dortmund ne réalise un geste de classe, inscrivant un but héroïque suite à un centre de Simon Adingra.
Jean-Philippe Krasso, Max-Alain Gradel, Jonathan Bamba, tous anciens Stéphanois, se sont donc hissés sur le toit de l'Afrique. Ils auraient pu être accompagnés de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant, mais leur départ prématuré ne leur a pas permis de vivre ce moment de gloire. L'aurait-il vécu s'ils étaient restés. Personne ne le saura jamais...
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