Nous avions échangé avec lui en décembre dernier. L'ancien défenseur des Verts, Yohan Benalouane fait l'actualité de la troisième division italienne. Victime d'insultes racistes, le joueur formé chez les Verts en est venu aux mains à en croire les informations des médias transalpins.
En décembre dernier, Yohan Benalouane nous donnait de ses nouvelles : "Actuellement je suis rentré en Italie. Après deux années en Grèce, je suis rentré en Italie pour être auprès des miens. J’ai passé 6 ans en Angleterre et 2 ans en Grèce. Ils voulaient que je prolonge en Grèce mais j’ai privilégié un retour en Italie. Je joue à Novara (Série C) et j’ai fait ce choix car c’est un nouveau président qui a pris les reines avec de belles ambitions. Aussi, le coach a été mon partenaire à Parme. Le puzzle s’est assemblé et ça s’est fait naturellement."
Point culminant d'une dispute à l'extérieur du stade Garilli, le défenseur de Novare a frappé au visage un fan de Plaisance. Dix points de suture pour l'homme, alors que Benalouane était accompagné au commissariat. Communiqué de presse de Novara : "Gestion de la sécurité inadéquate, notre joueur a été offensé par des épithètes racistes"
SkySport Italia nous explique :
"Match mouvementé au "Garilli" entre Piacenza et Novara en Serie C ce dimanche après-midi. Une rencontre qui s'est terminé sur un match nul. L'ancien joueur de l'Atalanta et de Leicester Yohan Benalouane, qui évolue désormais dans l'équipe piémontaise, a donné un coup de poing à un fan (un ultra connu dans la ville) sur le parking attenant au stade.
Le défenseur avait quitté le stade pour se rendre dans la voiture d'un coéquipier et, selon les reconstitutions, il a été approché par des supporters de Piacenza. Une dispute a éclaté avec l'un d'eux, aboutissant à un coup de poing. L'homme a été transporté à l'hôpital où il a été soigné avec dix points de suture à l'arcade sourcilière, tandis que la police accompagnait Benalouane au commissariat.
Le directeur général de Novara, Michelangelo Vitali, s'est exprimé sur ce qui s'est passé après le match, parlant d'agression verbale contre le président Massimo Ferranti et d'insultes racistes contre Benalouane :
"Toute forme de violence, sur et en dehors du terrain, est toujours inacceptable et à condamner, mais ce qui s'est passé au stade Garilli après le match Piacenza-Novara ne trouve aucune justification. À la fin du match, le président Massimo Ferranti a été encerclé et agressé verbalement par un groupe de supporters locaux à la sortie du stade.
La sécurité des parties impliquées dans l'événement. Le footballeur, effrayé, a réagi pour protéger sa propre sécurité. Le club de Novara ne justifie pas la réaction du joueur, la violence est toujours une mauvaise réponse, mais le résultat d'une gestion inadéquate du plan de sécurité pour un événement public, qui a permis à des franges extrémistes de supporters locaux d'entrer en contact direct avec les joueurs et les dirigeants de l'équipe visiteuse. Il est inacceptable que la sécurité des membres et des dirigeants soit mise en péril et nous espérons que de tels épisodes ne se reproduiront plus jamais".