Avec près de 90 matchs disputés sous la tunique verte, Vincent Pajot évolue désormais du côté d'Annecy. Du haut de ses 34 ans, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE continue d'évoluer en Ligue 2.
Annecy Grenoble ? "Pas trop de différences avec un autre match."
Désormais cadre d'une formation de Ligue 2 (Annecy), Vincent Pajot n'a toujours pas oublié son football. Le milieu de terrain dispute ce mardi une opposition avec le Grenoble Foot 38. Rencontre parfois nommée "derby des Alpes".
Mais Vincent Pajot dément cette nomination. Grand habitué des Saint-Etienne Lyon, le joueur de 34 ans s'est exprimé sur cette rencontre au micro du Dauphiné. "Je ne vois pas trop de différences avec un autre match. Après, j’ai tellement vécu de derbies "réels" que c’est difficile d’y voir une atmosphère particulière. (...) J’ai vécu des Saint-Étienne-Lyon, des Rennes-Nantes… Pour moi, un derby, c'est surtout l’atmosphère qu’il y a sur le terrain.
Les Sainté - Lyon que j’ai connu, je faisais tout pour que les personnes que je connaisse viennent le vivre. Ça m’a marqué. Mais pour Annecy - Grenoble, il n’y a pas encore assez d’engouement en tribunes pour le considérer comme un derby. Il n’y a pas si longtemps, on a fait un amical contre Grenoble. Un amical entre Lyon et Saint-Étienne, ça n’existe pas (rires)."
"Si tu veux kiffer, va voir un ASSE - Lyon"
Vincent Pajot n'a pas connu que le meilleur avec Saint-Étienne. Une triste soirée du 5 novembre 2017, dans laquelle une ASSE faiblarde s'est largement inclinée face aux vilains. L'ancien Stéphanois, toujours marqué par cette lourde défaite, raconte.
"J’ai perdu 5-0 dans le Chaudron contre l’OL avec Fekir qui montre son maillot au public. C’était chaud. (...) . Pendant un mois, tu restes chez toi. À Saint-Etienne, on te reconnaît à la boulangerie, au supermarché… C’est chaud."
Mais si derby rime parfois avec défaite, Vincent Pajot se remémore une victoire accrochée dans les derniers instants par un certain Alexander Söderlund. "Je me rappelle d’une victoire avec un but de Soderlund à la fin. Les plus beaux, ce sont ceux-là, une victoire en fin de match. Pour l’anecdote, j’ai aussi joué le premier derby au Groupama Stadium. 0-0, centre en retrait, je prends à contre-pied Lopes et mon coéquipier Beric passe par là et c’est lui qui me la sort. (...)
Les derbys, il faut les vivre ou y assister pour s’en rendre vraiment compte. Si tu veux kiffer, va voir un ASSE - Lyon."