Ibrahim Sissoko s'est présenté en zone mixte après la défaite cauchemardesque de l'ASSE face à QRM (2-1). L'avant-centre de l'ASSE n'a pas mâché ses mots mais à fait part de sa détermination avant de disputer le 2ème match de play-off vendredi. Ibrahim Sissoko y croit toujours.

"L'ASSE ne peut que s'en mordre les doigts"

Ibrahim Sissoko (attaquant de l'ASSE) : « Je pense que c'est le sentiment qu'on a tous à cette heure-ci : de la déception, de la frustration. On ne peut que s’en mordre les doigts. Mais c'est pas fini parce qu'il y a encore les barrages. On a encore une chance mais c'est vrai que c'est très dommage de partir sur un échec. »

« Je pense que vous avez regardé les trois derniers matchs comme tout le monde. On voit qu'on a des manques. Malheureusement, sur les derniers matchs, c'est en attaque. On ne met pas assez de buts. Il n'y a pas assez de présence. On n'a pas assez le bon geste. C'est dommage, on a des regrets. »

Ibrahim Sissoko ne veut pas se chercher d'excuse

« Je sais pas ce que c'est parce que je pense qu'il y a des périodes où on a été plus en réussite que d'autres. Et là c'est une période de moins bien. Mais je pense que c'est avant tout les mauvais choix. Peut-être de la précipitation, peut-être de la fatigue. Mais je pense qu'au jour d'aujourd'hui c'est pas une excuse. Quand on veut monter, il faut être le plus lucide possible. Il faut être le plus minutieux possible. Et encore une fois, on a des regrets. »

« Le pire des scénarios, je ne sais pas, mais c'est celui qui fait le plus chier. »

« Là, c'est notre dernière chance. Il ne faudra pas se cacher. Il ne faudra pas avoir la pression. Il ne faudra pas avoir peur, tout simplement. Il faudra tout donner et on fera les comptes à la fin. »

« On ne peut rien leur reprocher (aux supporters). Ils ont été exemplaires tout au long de la saison, même quand on a eu des moments difficiles. Encore une fois, on est à l'extérieur ce soir, mais on dirait qu'on est à domicile. Ils ont toujours été derrière nous. Nous, on ne peut que les remercier et leur demander de nous soutenir encore sur cette dernière ligne droite. »