Le coach de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio, s’est présenté en conférence de presse avant la réception d’Auxerre à Geoffroy-Guichard ce samedi à 17 heures. L’entraîneur stéphanois refuse d’aborder cette rencontre comme un tournant de la saison. Une façon pour lui d’enlever la pression qui pèse sur ses épaules et celles de son équipe depuis quelques jours. 

ASSE – Auxerre : « C’est un match très important mais pas non plus décisif »

Olivier Dall’Oglio (coach de l’ASSE) : « J’ai quand même certaines certitudes. À un moment donné, ce n’est pas qu’on tâtonne, mais quand tu n’as pas le choix, tu dois faire avec ce que tu as. Quand certains joueurs sont absents, tu es bien obligé de faire des choix par défaut. Si tu n’as plus de latéraux, tu joues avec les garçons qui sont en dessous (en réserve), même si ce n’est pas toujours facile. C’est pour cela que je suis content de voir l’effectif se stabiliser petit à petit, avec le retour des joueurs blessés, ceux qui n’ont pas pu faire la préparation, et qui commencent enfin à avoir du temps de jeu. On va vers plus de stabilité. »

Le match contre Auxerre : « Non, ce n’est pas encore un tournant. C’est un match important, bien sûr. Pour moi, c’est un match très important, mais pas non plus décisif. Mais nous avons vraiment à cœur de faire quelque chose sur ce match-là. »

« On sait qu’ils sont plus à notre portée que le PSG, mais on travaille de la même manière »

« Dans l’approche ? On le prépare de la même manière, sauf qu’on analyse un adversaire différent. C’est tout. Mais sinon, pour nous, ça ne change pas grand-chose. On sait qu’ils sont plus à notre portée que le Paris Saint-Germain, c’est sûr. Mais non, on travaille de la même manière. On prend ce match très au sérieux, et on sait pertinemment qu’on ne va pas avoir un match facile, ça c’est sûr. »

« Gagner des duels ça passe par de la volonté. Ensuite, bien sûr, cela passe par des exercices, de la communication, de l’analyse vidéo, du travail individuel et beaucoup d’abnégation. Les duels font partie du travail de tout le monde. Ce n’est pas juste une affaire de défenseurs. Mais là, c’est vrai que ça nous manque et on se fait souvent percuter. Beaucoup d’équipes sont aujourd’hui très puissantes. »

« Il y a de plus en plus d’athlètes au milieu de terrain. C’est une évolution qu’on observe dans le championnat de Ligue 1, et même en Ligue 2. On voit de plus en plus de joueurs très athlétiques. En Ligue 1, non seulement ils sont athlétiques, mais ils sont aussi très techniques. Cela donne des joueurs de très haut niveau, et il faut savoir résister à ça. Donc, même si on n’est ni très grands ni très costauds, il y a une question de volonté et d’abnégation qui entre en jeu. »