L'ancien portier formé à l'ASSE Gregory Coupet s'est livré dans L'Aisne Nouvelle. Celui qui a fait les beaux jours de l'Olympique Lyonnais se montre fier de sa formation à l'AS Saint-Etienne. Des déclarations qui risquent de vexer du côté du Rhône. Extraits.
"J’ai eu la chance d’être formé à Saint-Etienne"
Gregory Coupet : "J'ai le souvenir d'avoir joué des tournois en tant qu'ailier droit, mais j'ai mis les gants rapidement. Une fois que j'ai mis les gants et enfilé un maillot différent, je me suis senti différent. J'avais l'obsession pour mes anniversaires et pour Noël d'avoir des gants de gardien de but, c'était ma seule demande. Je suis pour la confrérie des gardiens de buts. On est une race à part dans le football et on doit le rester.
Les souvenirs les plus marquants de ma carrière ? Inévitablement, mon premier match en pro avec les Verts contre Angers le 26 mars 1994 est un passage nécessaire. Comme on dit, il ne faut pas le rater et il restera gravé à jamais. Mon premier titre avec Lyon est marquant car on est rentrés dans l’histoire du club et c’est important. Mon premier match en équipe de France contre l’Australie n’est pas anodin non plus.
J’ai eu la chance d’être formé à Saint-Etienne et de confirmer à Lyon. C’est ma fierté de dire que j’ai été reconnu sous le maillot lyonnais et que j’ai été formé à l’ASSE. En disant ça, les supporters lyonnais vont dire que ce n’est pas possible, mais tout footballeur qui a été formé dans un club revendique toujours son club de formation. Sainté, ça ne me donne pas des boutons, loin de là !"
"Je n'ai plus d'obligations" (Gregory Coupet)
"À la fin de ma carrière de joueur, je suis devenu consultant puis entraîneur des gardiens. Quand j’étais à Sainté, j’entraînais des jeunes gardiens. Le fait de transmettre, c’est un vrai plaisir. J’ai un œil aussi pour détecter qui a des capacités ou bien le gardien qui bloque sur un truc. Aussi, j’ai des notions pour lui trouver des exercices et faire en sorte qu’il reprenne confiance et trouve le déclic nécessaire pour progresser.
J’ai été à Dijon et je suis installé dans la région bordelaise, ma route des vins se poursuit. Je suis sorti du monde du foot, je ne fais juste que des stages à droite ou à gauche. Faire des stages à l’étranger, c’est une des motivations avec des propositions pour visiter le monde entier. J’ai entraîné il y a 2 ans des gardiennes à Gradignan bénévolement. Ce n’est que du plaisir, je n’ai plus d’obligations."