Adil Aouchiche, le milieu offensif stéphanois s'est livré pour Onze Mondial. Dans un long interview, il passe en revue bon nombre de sujets. De la mode au football, Adil Aouchiche voit grand pour sa carrière de footballeur ! Extraits choisis.
Pourquoi Saint-Etienne ?
"Il y avait beaucoup de clubs sur moi, j'avais l'embarras du choix. Saint-Etienne, c'est le club mythique qui m'a donné envie de venir et de me battre pour lui. Le coach aussi a grandement contribué à ma venue. Il a tout fait pour que je vienne. Puel m'a donné énormément de confiance. Il m'a fait jouer et a vraiment pesé dans mon choix. Le club me fait confiance depuis le départ [...] je me voyais avec le maillot vert, je m'imaginais en tant que vert. Les dirigeants m'ont témoigné une belle confiance. J'étais une recrue phare de l'été donc ça m'a poussé à signer."
Le bilan de sa première saison
"D'un point de vue football, statistiques et performances, je trouve que j'ai fait une bonne saison. Je m'en sors pas mal pour un joueur de 18 ans. Même si je sais que je peux faire beaucoup mieux et je veux faire beaucoup mieux. Certains peuvent dire que j'ai fait une bonne saison, que je me suis bien débrouillé pour un jeune. Moi, ça ne me suffit pas. D'un point de vue progression, j'ai bien évolué. J'ai très bien grandi"
C'est quoi le style Aouchiche ?
"Je me définis comme un milieu offensif ou un milieu relayeur qui a une très bonne vision de jeu, une bonne qualité technique, une bonne qualité de passe et de tir. Un milieu relayeur qui se projette beaucoup et qui veut des statistiques. Je veux marquer des buts, faire des passes décisives et faire gagner mon équipe. J'aime jouer au milieu, car j'ai cette tranquillité, cette facilité balle au pied, ce coffre et cette intelligence de jeu qui me permettent de bien me débrouiller".
Ses axes de progression
"J'aimerais améliorer mon jeu sous pression, mon explosivité et ma vitesse. J'ai une bonne vitesse, mais j'ai encore envie de la travailler. Je veux aussi pouvoir mieux répéter les gros efforts, les courses à haute intensité, je veux tenir 90 minutes à fond."
La gestion de sa starification depuis tout jeune
"Tout se passe dans la tête, comme ça tourne à l'intérieur. Il faut savoir prendre et gérer ces éloges. Il ne faut pas tout prendre en considération. Aussi, Il ne faut pas prendre trop de lumière ou se montrer trop excité par rapport à ce qui peut se dire sur toi. Il faut bien encaisser tout ça. Et je pense que je fais partie des joueurs qui ont été très vite mis en avant. Et j'ai su bien le gérer très tôt. Sur ce point-là, je m'en sors plutôt bien. Je reste calme et serein dans ma tête. Je me dis que c'est bien qu'on parle de moi comme ça. Si je veux devenir le joueur que je veux être, il va falloir travailler."
Son amour pour la mode
"L'attrait pour la mode vient de ma mère. Elle nous a inculqué ça et mis ça dans la peau. Elle nous a appris à bien nous habiller, à être accordés. On a grandi comme ça en voulant toujours bien s'habiller et en cherchant à être propres. Le métier de mannequin aurait pu m'intéresser. J'aime bien le délire. J'aime beaucoup la mode et le style, je passe bien face à la caméra."
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