L'ancien joueur de l'ASSE, Yvan Neyou qui a montré deux visages à Saint-Etienne s'est livré dans le magazine Onze Mondial. Il revient sur son passage dans le Forez. Extraits.
"Sans Sainté, je ne suis pas le joueur que je suis aujourd’hui"
"Sans Sainté, je ne suis pas le joueur que je suis aujourd’hui. Tout le monde me connaît en France grâce à l’ASSE. Oui, on m’en parle encore aujourd’hui alors que c’était en 2020 ! Beaucoup de gens se basent sur ça pour me connaître (la finale de coupe de France contre le PSG). Il faut savoir qu’à ce moment, on est réduit à 10 et on perd 1-0. Sur le moment, il faut tout lâcher, quitte à en faire encore plus, il fallait tout tenter. Mais après, quand tu joues un championnat à 38 journées, tu dois être plus rigoureux tactiquement, ça n’est pas une finale de Coupe de France face au PSG où tu es en infériorité numérique. J’ai eu de la chance, car je n’ai jamais vraiment été critiqué par les supporters. Ils ont compris que j’étais un joueur qui ne trichait pas, qui donnait tout, tout le temps. C’est le premier problème des supporters. Quand tu te bats, ils apprécient, quand tu ne te bats pas, ça devient compliqué."
"Si l'ASSE ne descend pas, je suis encore à Sainté"
"Les supporters de Sainté m’ont très rarement critiqué. Au final, j'avais mes habitudes en plus. J’étais super bien. Si l’ASSE ne descend pas, je suis encore à Sainté. J’aurais pu faire 5-6 ans pour être un joueur encore plus confirmé. Si tu joues à l’ASSE, tu changes pour aller où ? En plus de cela, au club, tout le monde m’aimait bien. La direction m’aimait bien, je n’avais de problèmes avec personne. Tout roulait. J’en garde un très bon souvenir."
Le joueur de Léganes a également ajouté un mot sur son mentor de l'époque : "Avec le coach Puel… c’est un génie le coach ! Avec lui aussi, j’étais épanoui dans mon jeu, dans la manière de parler football, la confiance qu’il m’a transmise. J’étais aux anges."