Les prochaines auditions et décisions rendues par la DNCG, le gendarme financier du football français, sont très attendues en Ligue 2. Deux clubs majeurs aux ambitions élevées risquent gros, il s’agit du FC Sochaux et des Girondins de Bordeaux. Une relégation n’est pas à exclure pour le second nommé…

Le FC Sochaux va devoir revenir à un train de vie plus conforme à ses finances et plus en phase avec son ADN, la formation.

Comme le rappelle L’Est Républicain, Sochaux se retrouve « contraint de réduire la voilure après avoir considérablement augmenté son train de vie ces deux dernières années, le FC Sochaux va miser sur les jeunes en 2023-2024. C’est ce projet-là qui a été présenté à Oswald Tanchot, le futur entraîneur. »

Le FC Sochaux a oublié son ADN !

Samuel LAURENT General Director of Sochaux during the Ligue 2 match between Guingamp and Sochaux on August 30, 2022 in Guingamp, France. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

« On a peut-être un peu oublié notre ADN de formation », a reconnu récemment Samuel Laurent, le directeur général du club. Le FC Sochaux va rapidement être fixé sur sa réelle santé financière. Son passage devant la DNCG est prévu dans quelques jours. Sauvé il y a quelques années après un rachat, les Jaune et Bleu se sont peut-être enflammés sur le marché des transferts et offert des conditions salariales qui alourdissent une masse salariale devenue trop conséquente. Avec plus de 8 millions de pertes l’an passé, Sochaux semble enchaîner avec une deuxième saison délicate. D’ores et déjà, c’est la carte « jeunes » qui est posée sur la table avec de nombreux départs à prévoir.

Les Girondins de Bordeaux sont en proie à difficultés financières persistantes : Le club connaît depuis plusieurs années d’importantes difficultés financières. Ces problèmes financiers ont été confirmés dans le rapport de la DNCG pour la saison 2021-2022, qui indique que la situation financière du club était critique en juin dernier.

Cela a eu pour conséquence l’encadrement de la masse salariale du club girondin, ce qui signifie que le club a dû respecter certaines limites et contraintes en matière de rémunération des joueurs lors de cette saison de Ligue 2. Même chose s’agissant des indemnités de mutation. En plus de la masse salariale, la DNCG a également encadré cette saison les indemnités de mutation, c’est-à-dire les sommes versées lors des transferts de joueurs.

La DNCG considérait il y a un an que la dette financière des Girondins de Bordeaux, due aux créanciers Fortress et King Street, était toujours trop élevée, malgré sa réduction de moitié par un transfert de propriété à la société JB Dynamie du président du club, Gérard Lopez.

Besoin de trouver 40 millions d’euros ?

President of Bordeaux Gerard LOPEZ during the Disciplinary Committee regarding the incidents during the match between Bordeaux and Rodez on June 5, 2023 in Paris, France. (Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport)

Les Girondins de Bordeaux doivent trouver 40 millions d’euros avant leur passage devant la DNCG, dont ils ont demandé le report du 22 juin à la dernière séance d’audition de juin, pour présenter un bilan comptable sain. Cette somme est liée à un déficit prévisionnel en raison de l’absence de CVC (Contrat de Valorisation Collective) à hauteur de 8,5 millions d’euros et de l’absence d’aide à la relégation à hauteur de 7 millions d’euros comme le rappelle Girondins4Ever.

Sans un plan suffisamment solide, c’est la présence de Bordeaux en Ligue 2 la saison prochaine qui sera remise en question. En eyant terminé à la 3ème place, le challenge de la remontée immédiate n’a pas été relevé mais pourrait surtout avoir plongé Gérard Lopez et son club dans une situation très précaire… Le National 1 pourrait se trouver au bout du chemin…

Pour rappel, les clubs de Ligue 2 suivants ont passé sans encombre la vérification de leurs comptes par la DNCG et ne subiront aucune restriction : Auxerre, Paris FC, ASSE, SM Caen, Quevilly-Rouen, SC Bastia, Guingamp, Amiens, ESTAC, Stade Lavallois, Le Mans.