John Textor, le nouvel homme fort de l'OL, n'est pas tendre avec son prédécesseur Jean-Michel Aulas. Accusé de s'accrocher au fauteuil de président, l'ex-dirigeant du club rhodanien aurait bénéficié de passe-droits auprès du gendarme financier du football français pendant des années ! Textor ne dénonce pas que son club, mais l'ensemble des écuries françaises, dont l'ASSE...
dans une interview donnée à The Athletic, John Textor a dénoncé une forme de discrimination envers lui par rapport aux pratiques courantes qui avaient cours depuis près de 30 ans dans le football français. Son statut de repreneur étranger est-il à l'origine de ce traitement de "faveur" de la part de la DNCG. Il semble en être convaincu tout autant qu'il l'est que le fonctionnement de la DNCG est très particulier...
"Les premiers mois de travail avec Jean-Michel ont été assez difficiles. On l’a payé près de 100M€, mais on a constaté que nous n'avions pas beaucoup d'influence, bien que nous possédions 80 % du club. Jean-Michel Aulas, qui nous a vendu les deux tiers de ses actions, a des remords de vendeur.
Au fil des semaines, son enthousiasme pour la transaction financière s'est estompé et je pense qu'il s'est rendu compte que sa vie avait changé et qu'il ne voulait pas céder le contrôle. Ça arrive. C'est la nature humaine.
Mais Jean-Michel Aulas a déclaré publiquement que "si Eagle Football veut influencer ma stratégie footballistique, la réponse est non". C'est des propos que nous aurions aimé entendre avant de racheter l'entreprise !
"Un laissez-passer chaque année à Jean-Michel Aulas"
Nous avons procédé à une augmentation de capital de 86 millions d'euros lorsque nous avons acheté le club, nous avons remboursé 50 millions d'euros de dettes, nous venons de financer 65 millions d'euros dans le cadre d'une offre publique d'achat pour les actions publiques restantes et j'ai déposé 60 millions d'euros sur un compte en espèces pour garantir à la DNCG que nous n'avons pas besoin d'un fonds de roulement supplémentaire.
Je soupçonne qu'ils veuillent nous gérer de manière plus stricte que l'OL dans le passé. Et ce n'est pas une question de FFP. Ils n'essaient pas de nous imposer une limite de revenus. C'est qu'ils ont le droit de décider combien nous pouvons nous permettre, même si nous avons prouvé que nous pouvions nous le permettre.
Au cours des 30 dernières années, les clubs français ont pu aller voir les autorités et dire "Nous allions faire X, Y et Z," et la DNCG les acceptait. Elle a donné un laissez-passer chaque année à Jean-Michel Aulas."
À Jean-Michel Aulas comme aux autres clubs finalement, même si la DNCG, comme ce fut encore le cas cette année, a toujours porté un regard bienveillant sur les écuries possédant une forte image sur la scène nationale ou internationale...