Comme chaque semaine, Patrick Guillou, ancien latéral des Verts, aujourd’hui consultant BeIn Sports, membre du Sainté Night Club et chroniqueur du Progrès a délivré sa vision des choses après ASSE – Laval.

 

 

Patrick Guillou n’a pas sa langue dans sa poche. S’il ne manque pas l’occasion de rappeler aux joueurs les insuffisances affichées, il n’oublie pas d’appuyer sur les principaux responsables de cette situation précaire.

« 2024 et ses bonnes résolutions. Les actionnaires s’embrassent sous le gui. La direction exécutive s’enlace sous le houx en se souhaitant le meilleur. Le triumvirat efface l’écran magique en gonflant l’ardoise. Après la dinde, tout est oublié.

Le mercato mené à 90 % début août (1). Arrivées depuis de Bentayg, Tardieu, Diarra, Cardona et Maçon. Ces 35 joueurs (2) utilisés depuis le début de saison. Les changements de coachs (Batlles, Huard, Dall’Oglio). La piteuse élimination en Coupe de France, compétition galvaudée par la troïka stéphanoise. La vente du club repoussée à la Saint Glinglin. Les résultats et les contenus insipides. […]

Face à Laval, le contenu fut brouillon, moche et lent. Une défense poreuse, exposée à la moindre incursion adverse. L’ASSE concède trop d’occasions franches. La maladresse tango ajoutée aux arrêts décisifs de Larsonneur ont permis aux Verts de prendre un point précieux.

Dans l’analyse des vingt premiers matches de la saison, ne jamais occulter les performances XXL de l’ultime rempart stéphanois. Elles cachent souvent le néant. Entre 10-15 points peuvent lui être attribués. Face aux Mayennais, les Verts ont été moins performants dans quasiment tous les secteurs : tactiquement, sorties de balle, jeu de transition, état d’esprit et engagement.[…]

C’est exaspérant de voir cette équipe incapable d’enflammer les rencontres. »

Chronique complète de Patrick Guillou à retrouver sur le site du Progrès.