Comme chaque semaine, l'ancien joueur de l'ASSE, aujourd'hui consultant pour BeIN et chroniqueur pour le Progrès a livré sa dernière chronique. Extraits.
" Une avalanche d’erreurs, une cascade de maladresses et une myriade de déchets techniques immédiatement exploitées par un prétendant à la montée. Le retour à la réalité fait mal. Terriblement mal. La passion des Verts ne doit pas empêcher d’être lucide.
Cette ASSE ne boxe pas dans la même catégorie que les poids lourds de la Ligue 2. Même en sortant un as de sa manche pour recomposer sa défense. La stupéfaction se lit rapidement sur le visage du technicien stéphanois. Consterné et pétrifié après les pertes de balle de Fomba et Bouchouari dans l’axe du jeu. Entame de match catastrophique. Scénario vu et revu cette saison. Trop de supporters en sueur.
Le pas cadencé cède sa place à une bourrée à trois temps où on traîne les sabots. Cette défaite n'est ni amère ni douloureuse. L’équipe a été déficiente dans les zones de vérité. Un relâchement incompréhensible devant 30 000 spectateurs. Le piège tendu par les hommes de Bölöni a fonctionné à merveille. Récupération dans l’axe du jeu et dans la construction stéphanoise pour profiter du déséquilibre à la perte. Les temps d’avance ont été exploités et joués à la perfection. Quelle dynamique de jeu !
Fragilité chronique, lecture du jeu approximative et renaissance des fantômes du passé récent. Prémisses d’une fin de saison en roue libre ? ."