Alors qu'il souffle aujourd'hui sa 44ème bougie, Frédéric Piquionne est revenu sur sa longue carrière auprès de la chaîne Youtube Oh My Goal. Extraits.

La smart dans les couloirs

« Les petites smart 2 places sont sorties à mon époque. Et on s’est dit à la fin d’un entrainement : « chiche on fait rentrer une smart. ». Et le seul de l’effectif qui avait une smart c’était Fouss Diawara. On l’a rentré dans le couloir du vestiaire (rires). On était deux dedans, on a rentré la smart dans le vestiaire. On a rien cassé on a été sage quand même, on a juste rentré la smart mais on a été sage (rires). »

"Je suis descendu et on s’est frité"

« Cette histoire là (une autre) ça n’était pas un derby. On était entre la rue et l’enceinte du club. Ce soir-là on n’avait pas joué car le match avait été reporté. Beaucoup de frustration. Il y a un supporter qui est venu et qui m’a parlé de ma famille tout ça. Et moi à un moment donné je pète un plomb. Là je n’étais plus le joueur, j’étais le gars,l’homme. Donc je suis descendu et on s’est frité. C’est comme ça. »

« Je me rappelle d’un premier match où on va à Ajaccio avec Pascal Feindouno. À la fin du match on va applaudir les supporters, on donne le maillot et ils nous renvoient le maillot déchiré. J’avais jamais vu ça. La on te plante bien le décor. Et après quand je ratais quelque chose, un but, c’était tout de suite des noms d’oiseaux : naze, nul… »

Le retour avec le maillot lyonnais

Une fois sous le maillot lyonnais, dans un derby (février 2009) donc retour face à son ancien club : « Franchement je me suis mis trop de pression sur ce match-là. Trop de pression pour bien faire, pour me faire remarquer dans le bon sens, positif. Et ça a été tout le contraire dans ce match-là. Je tombe tout seul. Sur le moment, je crois que Juni (Juninho) me met un ballon dans la profondeur.

Et je vois Jeremie Janot qui était un petit peu sur sa droite, et moi je voulais frapper croisé. Mais au moment de la frappe, il y a le ballon qui tape une motte de terre. Et je la prends pas. Et sur le pied d’appui, je me fais mal. Je l’ai pas senti sur le coup mais après j’ai du m’arrêter quelques jours. Parce que j’ai une torsion sur le coup. Et le ballon, bah c’est une catastrophe. »

L'accrochage avec Claude Puel

«  Avec Claude Puel il y a eu un bel accrochage (à l’époque lyonnaise). Je remets dans le contexte. Je suis sur le banc. Claude Puel aimait bien me faire échauffer. J’allais m’échauffer et jamais il me faisait rentrer. Il y a Karim qui prend une faute, qui se blesse.

Et il (Puel) m’appelle d’un coup : « Ouais vas-y Fred il faut que tu rentres ». Ok moi je suis content en plus c’était contre Rennes. Moi je rentre et tout. Une action, la ballon part en touche. Je me replace. Une action, les rennais jouent vite, et on prend un but. Et il m’engueule : « Ouais Fred, et tout, t’es mal rentré dans le match ». Et là je me suis pris la tête avec lui : « Eh vasy arrête, si c’est comme ça, ne me fais plus jouer. Ne me casse pas les pieds ».

C’était dans le vestiaire. Mais pendant le match tu connais comment il est sur le côté. Il est devenu fou. Genre c’est de ma faute si on a pris un but. Mais le ballon il est à 60 mètres de tes buts, donc il y a moi mais derrière il n’y a pas de milieux, de défenseurs et un gardien ? Ceux qui me connaissent le savent. Je suis gentil, calme mais à un moment donné si ça part, là c’est mort. Une fois c’est parti, c’est mort, je peux faire des trucs de ouf. Mais après je m’en veux. Mais c’est trop tard. »

Obligé de signer sur un sein

« C’est une fan à Portsmouth. C’est fanatique. La meuf est venue, elle a monté son tee-shirt et j’étais obligé de signer sur son sein, et j’ai signé sur son sein. Je pense pas qu’il y ait beaucoup de personnes qui aient signé sur un sein. »