Parmi les débats qui animent les conversations stéphanoises depuis le début de la saison, le dispositif de Laurent Batlles fait parler. Claude Puel évoque la défense à 5 dans Ouest-France.
Claude Puel : "Je l’ai utilisé mais je ne suis pas fan, ce n’est pas mon truc. Ça peut être intéressant parce qu’on veut garder un trio offensif exceptionnel, comme les Bleus ou Paris, pourquoi pas, mais que tout le monde s’y mette aujourd’hui j’ai du mal à comprendre… Je l’ai joué à Saint-Étienne, sur mes premiers matches, pour rassurer les joueurs. J’avais en piston Denis Bouanga et Franck Honorat, des attaquants, mais c’était clair, on n’était pas à cinq en défense.
Quand ce sont des défenseurs latéraux qui sont positionnés en piston, à la perte de balle cela devient une défense à cinq, et ça veut dire qu’on est obligé de reculer, de rester bas et de ne jouer que le contre. Les gars n’ont pas assez de qualités offensives pour être vraiment participatifs.
On perd un joueur au milieu de terrain… Si on veut jouer haut, contre une équipe qui a un bloc bas, on a un gars en moins. Il faut qu’un défenseur axial joue alors au milieu, et que le n°6 joue comme un n° 8 ou 10, c’est toute une adaptation. Si on veut de la possession, bien tenir le ballon pour bien pour défendre, les milieux avalent la trompette à la fin du match…"