Les Verts se sont imposés sur la pelouse du Stade Francis Le Basser. Laurent Batlles a dû composer avec plusieurs absences. Plusieurs réajustements tactiques gagnant qu’a décrypté Melvyn, tacticien en herbe.

Bloc équipe

Pour commencer, Laval avait une équipe bien en place qui savait quand surgir. Par exemple sur un simple marquage et en fermant toutes les situations courtes des Verts Laval récupère.

Les Verts eux sont restés en place puisque le pressing semblait presque impossible. Cinq défenseurs pour relancer contre trois voire quatre offensifs Verts la tâche était perdue d’avance.

Adaptations tactique des coachs

Le duel Batlles-Frapolli a été le plus intéressant et le plus disputé sur la rencontre avec plusieurs adaptations des coachs pour obtenir l’avantage sur l’adversaire. Ce qui parle le plus est le placement des joueurs qui n’ont pas la balle.
Les Verts ont souvent joué sur une forme de 4-4-2 avec Fomba aux cotés de Sissoko face aux 5 défenseurs Lavallois (même si certains sortaient pour marquer un joueur Vert qui décrochait) pour proposer un soutien a ses coéquipiers sur les ailes ou un appui au n°9.
Face à une défense dense, les Verts ont tenté aussi de rechercher une supériorité numérique au milieu, notamment par la titularisation de Chambost, les courses intérieures et dans le demi-espace de Cafaro.
Les Verts virent souvent Fomba jouer plus haut (4-2-3-1/ 4-2-1-3) pour trouver une possibilité une fois le milieu de terrain adverse passé.
Sans ballon, les Verts ont recherché à bloquer le jeu axial avec les relayeurs stéphanois très proches des milieux lavallois. 
Sans parler d’adaptation, Batlles s’est renouvelé et a créé des choses intéressantes sur ce match. Notamment, avec du jeu à l’intérieur, les projections des milieux et des courses précises.

Intervalles et profondeur

Sur le match, les Verts ont pu régulièrement pu trouver la profondeur dans le dos de la défense adverse. Une stratégie qui a fait mal à Laval.
Laurent Batlles a tenté d’expliquer sa tactique en fin de rencontre : « On a essayé de placer des joueurs à l’intérieur du jeu pour faire sortir les centraux. J’ai demandé de la permutation pour trouver des espaces. Un milieu peut se décaler pour faire entrer un excentré. On a fait sortir ce bloc, mais dans la dernière passe on n’a pas été très juste. C’est mon seul petit regret. »