À deux jours de recevoir Quevilly-Rouen à Geoffroy-Guichard, Laurent Batlles s'est présenté en conférence de presse. L'entraîneur des Verts évoque les conséquences de la blessure de Wadji sur son organisation tactique, mais également le sort qui s'acharne sur l'ASSE. Il n'est néanmoins pas fataliste et est déterminé à lancer véritablement et enfin la saison verte ce samedi.
L'absence de Wadji oblige Batlles à réorganiser son animation offensive
Laurent Batlles : « De toute façon vous vous doutez bien qu’aujourd’hui il ne me reste qu’un attaquant puisque Charbo ne peut pas encore tenir un match. On va sûrement jouer avec Ibra Sissoko devant et puis après on va essayer d’animer différentes choses autour de lui. Avec Ibra Wadji on avait un profil différent. Là on va essayer de trouver des solutions, on doit les trouver, on a un match très important à jouer pour nous. Il faut faire avec malheureusement. »
« C’est vrai qu’entre la maladie qu’il y a eu, qui nous a un peu coupé dans notre élan, certaines blessures, certaines décisions, ça fait partie de notre début de championnat, ça n’est que le début. On espère que ce week-end ça va un peu tourner pour nous. »
Laurent Batlles réclame du temps pour que son équipe se construise
« Vous avez des joueurs qui sont partis, des joueurs qui jouent, d’autres qui ne jouent pas. Automatiquement ça perturbe un petit peu l’effectif même si on ne l’a pas énormément changé. L’effectif il faut qu’il soit équilibré pour pouvoir reproduire ce que l’on a fait la saison passée. On a des certitudes mais il faut aussi après pouvoir les retranscrire sur le terrain. Il faut que des associations de joueurs marchent, et même si c’est difficile à entendre, il faut laisser un peu de temps à cette équipe de se construire comme à d’autres équipes qui ont débuté le championnat. Après vous avez des équipes qui ont changé et qui ont peut-être un peu plus de réussite ou de qualité et elles sont devant aujourd’hui. »
« Oui j’ai et on a des certitudes. Je pense que le groupe le sait aussi. Maintenant il faut les imposer à l’adversaire sur le terrain. »
« Le classement est au tableau, dans le couloir, ils passent tous les matins devant. Après c’est le début d’un championnat, on veut le lancer, on veut avancer et pour avancer il faut prendre des points. On essaye de structurer notre équipe pour prendre ces points. »
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