Dennis Appiah Ă©tait l’invitĂ© de France Bleu Saint-Etienne Loire hier soir. L’occasion de rĂ©pondre aux diffĂ©rentes questions des journalistes. Extraits.

« Geoffroy-Guichard, pour moi, c’est dĂ©jĂ  le premier match oĂą j’ai vu une Ă©quipe internationale jouer en Ă©tant au stade. J’étais venu jeune avec le PĂ´le Espoirs de Castelmaurou. Il y a avait un France-Chine en 2006. Le match oĂą Djibril CissĂ© s’est cassĂ© la jambe malheureusement. La première fois que je suis venu jouer ici, c’était avec Caen. On avait perdu 1-0. Mais la seconde fois, c’était un super match, on a gagnĂ© 2-1.

Je n’allais pas beaucoup dans les stades. Je venais de Toulouse à l’époque, pour moi le Stadium était mon stade référence. Aller au Chaudron, c’était complètement différent. C’était déjà beaucoup plus grand, il y avait beaucoup plus de monde aussi. Des souvenirs que j’en garde, ça m’avait vraiment surpris.

En tant que joueurs, pour en avoir parlé avec beaucoup, on aime bien quand les tribunes sont proches de nous. Moi en tout cas, je déteste avoir une piste d’athlétisme sur le terrain. Le Stade de France, je n’aime pas trop. Nous on préfère avoir les gens proches de nous, ça crée une atmosphère, quelque chose de très tendu et de très électrique.

Je connaissais de loin l’histoire de ce club et ce qu’il reprĂ©sentait pour les supporters. Geoffroy-Guichard n’est pas un stade comme les autres. En tant que joueur, ce qui marque, c’est la ferveur qu’on arrive Ă  voir et Ă  ressentir dĂ©jĂ  Ă  la tĂ©lĂ©. Pour y jouer avec le maillot de Saint-Etienne et pour y avoir jouĂ© avec l’équipe adverse… Y’a pas beaucoup de stades qui m’ont marquĂ© comme ça ! Je me souviens de mon premier match ici avec Caen on rentre sur le terrain, on se met en place avant le coup d’envoi et je n’entends plus rien. J’ai les oreilles qui bourdonnent. J’essaye de parler Ă  HervĂ© Bazile. On est comme une sortie de boite Ă  5 heures du matin. On n’entend plus rien, c’est pas possible !

08 Dennis APPIAH (asse) during the Ligue 2 BKT match between Saint-Etienne and Pau at Stade Geoffroy-Guichard on February 25, 2023 in Saint-Etienne, France. (Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport)

C’était exceptionnel, cette ambiance ! La première chose qu’on associe à ce stade, c’est comme une marée verte et surtout le bruit que ça fait. Le seul match que j’ai joué à Geoffroy-Guichard avec Nantes, on était à huis clos. J’étais déçu. J’étais complètement déçu, j’aurais préféré jouer avec le stade plein.

J’étais content de retrouver ce stade quand j’ai signĂ© ici. Pour en avoir parlĂ© avec mon entourage, les meilleurs matches que j’avais faits, c’était ici ! J’adorais jouer dans ce stade. MĂŞme quand on est adversaire, ça peut galvaniser. Pour moi, c’Ă©tait le cas en tout cas. J’avais cette envie de courir partout, ça m’excitait. Quand je sortais des matchs ici, j’étais complètement fatiguĂ©, autant physiquement qu’émotionnellement. Ça donne des ailes ! DĂ©jĂ  avec Caen ça m’en donnait, alors en mettant le maillot vert, c’est encore mieux.

Nos supporters arrivent aussi Ă  remplir tous les parcages quand on joue Ă  l’extĂ©rieur. C’est incroyable d’avoir ce peuple derrière nous, ce soutien. Quand on est au stade, ce n’est que du plaisir. En plus, j’ai vu le changement. Quand je suis arrivĂ© en janvier il y avait un peu moins de monde. En mars-avril ça a commencĂ© Ă  se remplir et ça n’a rien Ă  voir «Â