Parmi les 35 joueurs qui sont passés par l’ASSE et Grenoble, voici le meilleur XI que nous pouvons vous proposer positionné en 4-3-3.

GARDIEN

MICHEL JACQUIN (1946-1953, 142 matches)

Plusieurs gardiens ont évolué dans les deux clubs parmi lesquels Jody Viviani, Ronan Le Crom ou Fabien Debec mais celui qui a le plus marqué l’ASSE s’appelle Michel Jacquin. Il est le gardien stéphanois qui a été le plus régulier après l’immédiat après-guerre alors qu’il a été soumis à une forte concurrence notamment de la part du portier international tchèque Karel Finek. Arrivé en 1946, il s’est imposé dans les buts stéphanois avant de céder sa place à une légende du football stéphanois et français : Claude Abbes

DEFENSE

LORIS NERY (2010-2012, 29 matches)

Natif de Saint-Etienne, Loris Nery est un défenseur latéral formé au club. Christophe Galtier lui offre sa première titularisation le 22 septembre 2010 contre Nice en 16e de finale de la coupe de la ligue. Bon de le tête et dans les duels, il est régulièrement aligné la première année puis moins la seconde année où il subit la concurrence de Faouzi Ghoulam. Ne s’estimant pas considéré à sa juste valeur, il part à Valenciennes qui lui offre de meilleures conditions.

DIDIER GILLES (1984-1986, 72 matches, 9 buts)

Didier Gilles est un défenseur central indispensable pour toute équipe qui ambitionne de monter en D1. Arrivé à l’AS Saint-Etienne, traumatisée par la descente en D2 en 1984, il participe activement à la remontée en deux ans du club sous les ordres de l’entraîneur polonais Henryk Kasperczak. Joueur estampillé D2, il quitte le Forez, une fois sa tâche achevée, le staff stéphanois lui préférant une joueur étranger à son poste.

VINCENT HOGNON (2002-2007, 178 matches, 18 buts)

Transféré de Nancy, sa ville natale, Vincent Hognon est un des éléments déterminants de l’équipe de Frédéric Antonetti qui remonte en L1 en 2004. Décisif de la tête, en particulier sur les coups de pied arrêtés, il forme une charnière centrale très efficace avec Zoumana Camara lors des premières années de l’ASSE en L1 conduite par Elie Baup. Il fait partie de la formation qui redécouvre l’Europe en Intertoto contre le Neuchatel Xamax en 2005. Devenu entraîneur, il a assuré l’intérim de Frédéric Antonetti à Metz pendant son absence avant de prendre la direction de Grenoble.

DAVID SAUGET (2008-2009, 21 matches)

Transfuge de Nancy alors que l’ASSE était entraînée par Laurent Roussey, Davis Sauget est un latéral qui bénéficiait d’une belle réputation Il a été longtemps blessé et n’a pas convaincu le nouvel entraîneur Alain Perrin qui lui préférait Cédric Varrault, voire Yoann Andreu. Il a préféré s’exiler à Grenoble pour retrouver plus de temps de jeu.

David SAUGET – 09.11.2008 – Saint Etienne / Rennes – 13eme journee de Ligue 1 – Photo : Thomas Pictures / Jean Paul Thomas / Icon Sport

MILIEU

YVON POULIQUEN (1989-1991, 82 matches)

Pur breton, milieu défensif de devoir, Yvon Pouliquen est loué pour sa discipline et sa régularité. On n’est jamais déçu avec ce joueur qui est là pour colmater les brèches et permettre aux éléments plus techniques de bien pouvoir exprimer leur football. Un seul regret ? Qu’il n’ait jamais réussi à inscrire un but pour les Verts alors qu’il dispose d’une belle frappe de balle.

KADER FIROUD (1945-1948, 105 matches, 26 buts)

Milieu de terrain Kader Firoud est un vaillant, dur au mal, vrai guerrier qui ne supportait pas la défaite. Avant de venir à l’ASSE, il a joué à Toulouse et à Grenoble. Il a été international français (6 sélections, aucune avec l’ASSE). Il est ensuite devenu entraîneur avec une belle carrière à Nîmes où il a inculqué à ses joueurs, cette hargne et ce goût du combat.

LAURENT BATLLES (2010-2012, 75 matches, 8 buts)

Formé à Toulouse, Laurent Batlles a été un homme de base dans tous les clubs dans lesquels il est passé, que ce soit à Bordeaux, Rennes ou Marseille. Il arrive de Grenoble et il constitue un relais primordial pour Christophe Galtier pour faire passer ses messages auprès de la jeune génération. Très tôt attiré par la formation, il embrasse la carrière d’éducateur puis d’entraîneur et il est revenu à Saint-Etienne avec comme objectif de faire remonter l’équipe en L1.

Laurent BATLLES – Jeremy CLEMENT – 13.08.2011 – Saint Etienne / Nancy – 2eme journee de Ligue 1 – Photo

ATTAQUE

PATRICK PARIZON (1968-1973, 109 matches, 12 buts)

Patrick Parizon est un ailier droit doté d’un dribble explosif et capable de centrer dans n’importe quelle position. Il s’est installé dans cette équipe qui comprenait pourtant des attaquants très talentueux. Il a été sélectionné trois fois en équipe de France et faisait partie des titulaires qui ont atomisé Nantes en finale de la coupe de France 1970 (5-0). C’est lui qui a ouvert les hostilités.

MARYAN WISNIEWSKI (1964-1966, 51 matches, 12 buts)

Maryan Wisniewski est un attaquant nanti d’une belle carte de visite quand il arrive à Saint-Etienne. Il accomplit l’essentiel de sa carrière au RC Lens mais il est surtout l’un des héros de l’équipe de France 1958 qui atteint les demi-finales de la coupe du Monde en Suède. Il a été recruté pour aider l’ASSE à conserver son titre de champion de France et à briller en coupe d’Europe mais la greffe ne prend pas et son expérience stéphanoise est plutôt une déception.

LAURENT PAGANELLI (1978-1983, 83 matches, 18 buts)

Laurent Paganelli est le plus jeune joueur à avoir foulé une pelouse de D1, le 25 août 1978 au Parc des Princes contre le PSG, à seulement 15 ans dix mois et cinq jours. Attaquant de poche (1,68m) virevoltant, il est surnommé le « Mozart » du football, un surnom qu’il aura du mal à supporter. Champion de France en 1981 avec l’ASSE, la suite de sa carrière est moins rectiligne. Il est devenu le consultant terrain vedette de Canal +.

LAURENT PAGANELLI during the Ligue 1 Uber Eats match between Monaco and Marseille at Stade Louis II on September 11, 2021 in Monaco, Monaco. (Photo by FEP/Philippe Lecoeur/Icon Sport)

Article rédigé par Albert Pilia