Laurent Batlles s'est présenté en conférence de presse ce midi. Questionné sur la possible sélection de Wesley Fofana, l'entraîneur des Verts a répondu.

Sur Wesley Fofana et William Saliba convoqués en bleu : « Déjà c'est très bien pour nous, pour le club. Parce que ça montre que la formation a été très intéressante par rapport à eux. Ils sont aussi dans 2 très grands clubs qui jouent le haut du championnat d'Angleterre. C'est vrai que de les voir tous les deux ça serait génial pour eux. Et puis pour nous, et ça permet aux autres joueurs de la formation de se dire que tout le monde, avec du travail peut arriver à certaines choses. »

« Welsey j'ai vécu une année un peu plus construite qu’avec William. Puisque William était plus jeune, donc il ne jouait pas particulièrement avec moi. Mais Wesley on a été champion de N3 avec lui. Même à son âge il était déjà titulaire en défense centrale. C’est des joueurs qui étaient un peu différents. Wesley très athlétique, avec beaucoup de vitesse, de valeurs athlétiques, de courses.

Techniquement ils avaient certaines choses à travailler. Alors que William était un peu plus costaud, meilleur techniquement et à son âge un peu facile comme on peut le dire. Puisqu'il avait tellement d'écart par rapport aux autres. Mais c'était un joueur qui était très intéressant, et qui a su après avec Wesley hausser son niveau de jeu quand il est passé avec les pros. »

« C’était difficile à l’époque, de pouvoir dire que ces joueurs-là allaient aller… Ils se sont gagnés le droit de pouvoir le faire. Ce sont eux qui se sont gagnés la chose. Nous, on les a accompagné comme on pouvait, à la hauteur de ce qu'on pouvait. Mais après quand vous passez avec les pros, c'est là où c'est le plus dur. Et je pense que c'est là où ils se sont endurcis, et ils ont vite compris tous les deux là où ils voulaient aller.

C'est une force mentale. Le tout c'est de durer. Ce n'est pas d'y rester pour y rester. C'est durer, et le plus longtemps possible. Les voir aujourd'hui en équipe de France s’ils y sont tous les deux, c'est bien parce que ça montre que le travail paye. Il y a des choses qu’ils ont mis en place pour pouvoir arriver à ce niveau-là. »