La préparation physique est l’un des aspects les plus importants pour tous footballeurs. Celle-ci permet tout simplement d’être le plus en forme possible pour aborder la saison et limiter le risque de blessures

Dans une interview accordée au Progrès Benjamin Guy, Philippe Djo Petitjean et Alessandro Zambelli nous parlent de leur méthode mise en place à Saint-Etienne. La VMA, le bike and run… ce sont eux les organisateurs !

« On a choisi de partir sur un système pyramidal : l’objectif est d’arriver à une charge de travail maximale en termes de volume à la troisième semaine, avant de la diminuer en augmentant l’intensité », explique le supersonique.

Une méthode qui n’est pas testée au hasard. Comme dans la plupart des sports et des préparations, il est important d’effectuer un travail de volume avec de monter progressivement les intensités. Cela permet d’avoir une base d’endurance aérobie déjà solide avant de travailler les exercices d’explosivités en filière anaérobie.

« Le but du jeu, c’est que tout le monde soit prêt le 5 août et que l’équipe puisse enchaîner de la meilleure des manières jusqu’à la première trêve internationale. Après, c’est de l’ajustement »

Contrairement à d’autres sports comme le cyclisme, le pic de forme n’est pas recherché. Les joueurs doivent être prêts durant toute la saison. Quelques allés sont survenus lors de cette préparation, avec le stage à La Plagne qui n’a que très peu permis aux joueurs de toucher le ballon. De plus, une épidémie de gastro-entérite est venue au pire des moments, annulant le dernier match de préparation de l’ASSE.

« On ne cible pas de pic de forme : on souhaite maintenir, via des programmes individualisés, tous les joueurs à un niveau le plus élevé possible pour qu’ils soient performants et surtout en bonne santé »

 En compilant une multitude de données, on ressort des profils individuels. Cela nous donne des repères sur les joueurs afin de ne pas en faire trop ou pas assez. »