Laurent Batlles et ses hommes auront l'occasion de confirmer cette bonne dynamique face au FC Pau demain soir à 19 heures. L'entraîneur stéphanois s'est exprimé ce midi en conférence de presse. Questionné sur Abdoulaye Bakayoko, il a pris le temps de répondre aux journalistes.

Comme nous vous l'annoncions il y a quelques jours, l'entraîneur ponot a annoncé la mise à l'écart du défenseur formé à l'ASSE. Des propos relayés par Le Progrès cette semaine.

« Il faut respecter le club et le groupe. Je demande beaucoup aux joueurs, je suis très exigeant avec eux et s’il y en a un qui ne rentre pas là-dedans, je préfère ne pas travailler avec.

C’est du gâchis. Je sais que ces situations sont difficiles. Mais, par exemple, Max (Rivera) l’a vécue, il est arrivé avec plein d’enthousiasme et la volonté de faire des choses. S’il n’avait pas envie de venir au Puy, il valait mieux dire non que subir les choses. On est inférieur à Saint-Étienne mais on est respectable dans notre projet. Les joueurs du vestiaire sont respectables, le staff et le président aussi. »

Le media de Haute-Loire, l'Eveil dévoilait les raisons de cette mise à l'écart. Un manque d'implication y est notamment évoqué et justifié par plusieurs actions qui manquent de professionnalisme. Abdoulaye Bakayoko aurait oublié ses chaussures au premier entraînement et eu du retard au suivant.

Ce qui a surtout poussé le coach ponot à prendre cette décision radicale et qu'il pense définitive c'est que "Le week-end dernier, il était convoqué avec l'équipe réserve, mais il n'est pas venu", a indiqué Roland Vieira, le coach du Puy, lors de la conférence de presse.

Laurent Batlles évoque la situation : "

« En fait, je n'étais pas au courant quand on est parti avec Loïc voir… Parce qu'on devait aller voir Max (Rivera) et justement Baka (Bakayoko). Au moment où on est arrivé, Baka n'était pas présent. Donc après on a eu discussion avec Roland Viera et Olivier Miannay qui est le directeur sportif. Après ça reste entre nous. Il y a eu des choses qui ont été dites.

Je crois que Roland en a parlé plus que moi. Aujourd'hui Baka fait partie d'un club, c'est à ce club de le gérer même si nous on est obligé aussi de suivre un peu nos joueurs prêtés. Et notamment aller dans un club partenaire c'était important aussi de montrer qu’on suivait nos joueurs et qu’on avait aussi cette filiation avec un club de national, ce qui est important pour nos jeunes joueurs par le futur. »

Photo asse.fr