Lynel Kitambala, aujourd'hui joueur en Régional 2 à Tremblay en France est revenu dans l'émission "100% Football Amateur" sur la radio RGB 99.FM sur son passage éclair à l'ASSE. Car si l'attaquant a signé un contrat de 4 ans avec Sainté (il partira au bout de 3), il n'a en réalité joué que 20 matchs en Vert avant d'être prêté successivement en Allemagne à Dresde puis à Auxerre. Kitambala juge les attentes des supporters trop élevés, eux qui vivent dans le passé selon lui. Extraits.
Sur le fait d'avoir dit ne pas avoir été prêt pour jouer dans un club comme à l'ASSE : « À l’époque j’étais jeune. Même quand j’ai commencé à sortir en professionnel, mentalement je m’estimais encore un peu jeune. J’ai toujours eu la chance d’avoir ma famille autour de moi mais ma famille a ses limites. Ça se contente du « Il est en bonne santé on est tranquille ». Ca n’est pas « qu’est-ce qui ne va pas ». Ca ne va pas dans le détail. Ce côté-là m’a manqué. J’ai parlé de coach mental parce que je pense que c’est très très important pour tout type de joueur. Et ça n’est pas une honte, parce que des fois certains peuvent ressentir comme une faiblesse d’avoir un coach mental. »
Pour Kitambala, les supporters vivent dans le passé et refusent de voir le présent
« Ce que j’ai vécu moi à Saint-Étienne c’est un très gros club… Quand tu arrives à Saint-Etienne, c’est comme si tu étais à Lens, je ne vais pas pas dire Marseille parce que Marseille c’est un cran au-dessus pour moi. T’es dans un club mythique et je ne m’estimais pas prêt. Parce qu’à Lorient je n’avais pas fini ma formation. Quand je pars à Sainté c’est trop tôt. Au-delà du statut, il faut assumer les fans, les supporters. L’histoire du club il faut l’assumer. Moi quand j’allais là-bas on me parlait tout le temps des années folles… Ca me faisait mal parce que les gens voient tellement le passé qu’ils ne voient plus le présent, qu’ils n’y arrivent pas. À cause du passé, ils attendent ou ils espèrent à chaque fois que ça soit aussi bien voire mieux que ce qu’ils ont connu dans le passé. Je disais souvent aux supporters : je suis d’accord Sainté était un méga-club à l’ancienne mais aujourd’hui pourquoi ne pas le voir tel il est aujourd’hui. Pour pouvoir essayer de trouver des solutions pour qu’il revienne à la lumière. »
