À l'issue de la nouvelle défaite de ses joueurs à Rodez (2-1), Laurent Batlles a répondu aux questions de Margot Dumont. Le coach stéphanois ne cache pas son amertume et sa frustration.
Batlles : « De toute façon il manque trop de choses. Tout simplement. On n’a pas assez de maîtrise, on ne gagne pas assez de duels. À partir du moment où à la fin vous pouvez dégager le ballon et que c’est un joueur de Rodez qui arrive à marquer, c’est un peu ce qui s’est passé la semaine dernière… Voilà. Il faut essayer de faire le dos rond, on l’a déjà fait l’année dernière. Et il faut malheureusement repartir au travail. C’est facile à dire mais c’est vrai qu’il manque beaucoup de choses pour pouvoir prétendre, aujourd’hui, à gagner des matchs. »
« Je ne vais pas taper sur qui que ce soit. Moi aujourd’hui ce que je vois c’est le terrain : il y a trop de manque technique, on n’a pas de maîtrise, donc à partir de ce moment-là on ne peut pas mettre en difficulté les équipes adverses tout simplement. Après parler de mentalité, j’ai vu une équipe qui s’est créée des occasions, qui n’en a pas subi énormément mais bon malheureusement à la fin, comme la semaine dernière, il y a quelque chose qui ne nous sourit pas. »
Mercato :« Je ne sais pas, j’ai pas trop envie de parler de ça. On va essayer de se concentrer déjà avec le groupe qu’on a, et après on verra par la suite. »
« On a eu des situations où on pouvait les mettre un peu plus en difficulté. Après on savait comment ils jouaient, on savait que c’était malgré tout un jeu assez direct avec deux joueurs qui se projetaient vite vers l’avant. Pour autant, à part une fois en première mi-temps, on n’a pas trop été mis à défaut. Et à la fin il y a ce fait de jeu qui fait que c’est comme ça et qu’il faut l’accepter. Mai ça n’est vraiment pas facile à accepter. »
« L’année dernière pendant 6 mois on a souri, on a fait ce qui fallait pour pouvoir prétendre gagner des matchs et remonter au classement. On avait pris des points, on était 2ème voire 1er sur la 2ème partie de saison. J’ai vécu des grands moments et j’en vivrai sûrement d’autres. Maintenant ça demande une prise de conscience et du travail. Ça demande beaucoup de choses. »