Ce début de saison de l'AS Saint-Étienne n'est pas adapté aux espérances de résultats que devrait obtenir le club. D'ailleurs, après 14 journées, les verts ne comptent que trois victoires et sont actuellement avant-derniers égalité avec la lanterne rouge qu'ils ne devancent qu'au goal average. Des choix forts pourraient intervenir pendant la trêve coupe du monde.

Le club est vraiment en difficulté. Il va falloir trouver les leviers pour retrouver des couleurs dans ce championnat de Ligue 2. Alors que le fusible le plus simple est souvent l'entraîneur, il semblerait que Laurent Batlles ne soit pas l'homme le plus en danger du côté du Forez.

Rustem et Soucasse en danger

En effet, la Direction Exécutive avec Jean-François Soucasse et Samuel Rustem sont dans le collimateur des actionnaires. Tout comme Loic Perrin mais qui dispose d'un crédit un peu plus important que les deux cités précédemment. En effet, les actionnaires sont conscients que Perrin a dû faire face à une situation d'urgence et a été promu dans un rôle de directeur sportif où il apprend au quotidien.

Selon le Progrès "Très agacés par des résultats largement en deçà de ceux escomptés après une descente en L2 traumatisante, les actionnaires commenceraient à perdre patience. Et plus que de faire du seul Batlles le fusible tout trouvé, c’est tout ou partie de la direction opérationnelle qui serait dans leur viseur en cas de contre-performance contre les Aveyronnais. À commencer par le président exécutif Jean-François Soucasse, accusé notamment de ne pas s’être entouré d’assez d’hommes d’expérience."

Un triumvirat qui se soutien

Le triumvirat fait corps avec son entraîneur et ne compte pas le limoger même en cas de résultat négatif demain contre Rodez. Il compte sur le mercato hivernal pour relancer une équipe en grande difficulté. Ainsi, une opposition claire semble se dessiner entre les propriétaires du club d’un côté et les dirigeants et le coach de l’autre côté.

En attendant, au club, on continue à travailler comme si de rien n’était, et ce malgré l’épée de Damoclès qui serait au-dessus de leurs têtes. En témoigne l’arrivée dans la cellule de recrutement de Costa et De Sousa.

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