Jérémie Janot sera de retour à St-Etienne le vendredi 2 juin prochain à l’occasion d’ASSE-Valenciennes. L’actuel entraîneur des gardiens de VA était hier l’invité de France Bleu St-Etienne et s’est remémoré ses Vertes années…

Jérémie Janot, c’est dans l’esprit de tous les supporters ce gardien de but qui rentre sur la pelouse de Geoffroy Guichard en tenue de Spiderman et qui harangue le kop alors que depuis 1051 minutes il n’a pas encaissé le moindre but. Talentueux, joueur, blagueur, chambreur, Jérémie Janot a toujours su lier performance et spectacle.

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« J’avais une relation assez fusionnelle avec les supporters. J’ai tendance à dire qu’à Saint-Étienne, si vous êtes performant dans le but, vous avez de grandes chances d’être le chouchou. Saint-Étienne c’est une terre de gardiens de but. Il y a souvent eu des bons gardiens de but à Saint-Étienne et il y a toujours eu une affinité particulière entre les supporters et le gardien de but, comme on peut le constater aujourd’hui avec Gautier Larsonneur. J’ai eu la chance d’être titulaire pendant à peu près dix ans et d’avoir à chaque fois le public derrière moi. Bien-sûr, c’était aussi dû à des performances, mais surtout, je pense à une personnalité qui collait aux valeurs du club, aux valeurs que les supporters recherchent. Je pense que j’étais le prototype des valeurs à incarner pour être un joueur de l’AS Saint-Étienne. », explique-t-il sur France Bleu St-Etienne via des propos retranscris par Evect.

Un stade Geoffroy Guichard qui lui rendait bien l’amour qu’il vouait au club, sa simplicité et les valeurs qu’il incarnait… Jérémie Janot s’amusait d’ailleurs de croiser les supporters au stade… comme au supermarché !

« Je ne suis pas stéphanois à la base. Je suis arrivé de Valenciennes. Quand je suis arrivé, personne ne comptait sur moi, je n’avais pas de contrat, à chaque fois en pro, on me mettait de la concurrence et à chaque fois, je sortais vainqueur de cette concurrence. J’avais des valeurs d’humilité, de travail, d’abnégation : ne jamais rien lâcher. Les gens se reconnaissaient là-dedans et aussi physiquement : quand on me croise dans la rue, je ne suis pas un golgoth (sic), je ressemble à ‘Monsieur tout le monde’. Quelque part, les mecs se retrouvaient en moi. Il se disait : ‘Lui, c’est un gars comme nous’. Ils pouvaient s’identifier à moi parce que je leur ressemblais, aussi bien physiquement que mentalement.

Ce que j’aimais bien à Geoffroy c’est que quand j’allais à l’échauffement ou pendant le match je voyais les têtes derrière mon but et on se recroisait à Auchan Villars, en centre-ville à Sainté ou à la station de Chalmazel. Quand je vais revenir dans 15 jours (lors de #ASSEVAFC, ndlr), je suis sûr que je vais revoir de ces têtes que je croise des fois en centre-ville à Sainté. C’est un petit côté que tu ne peux pas expliquer, on se voit au match et on se recroise après, c’est un petit clin d’oeil, on est lié parce qu’on a le sang vert. »