Thomas Monconduit, en stage au Chambon-sur-Lignon avec le reste de l’équipe stéphanoise, est revenu pour Evect sur son arrivée à l’ASSE, son intégration et son impatience de découvrir le Chaudron enfin garni de supporters ! Extraits.

« Les premiers contacts ont eu lieu via Matthieu Dreyer qui a signé ici. En fait, un soir je l’ai au téléphone et il me dit ‘il y a Loïc Perrin qui voudrait t’appeler, il est intéressé mais il voudrait savoir d’abord si toi tu es intéressé’. Je lui dit qu’évidemment et je lui dit de lui dire qu’il m’appelle. Dix minutes après il m’a appelé, on a discuté, je lui ai dit que le projet me tentait carrément. C’est comme ça que ça s’est fait.

L’intégration s’est faite hyper rapidement. Matthieu était déjà là depuis une semaine, Léo connaissait certains joueurs vu qu’il a été formé à Saint-Étienne. Le truc s’est fait hyper rapidement, au bout de deux jours j’avais la sensation d’être là depuis un mois. Même les gens du club, cela s’est fait très rapidement. Ils sont tous très gentils, très cool. De l’extérieur on a l’impression que c’est un énorme club donc on se demande si c’est vraiment familial. Mais quand on y est on se rend compte que c’est le cas. Au bout d’une semaine je connaissais tout le monde. On sent qu’il y a vraiment une bonne ambiance de club en tout cas. »

« Pour un autre club, j’aurais réfléchi à deux fois oui. »

Illustration during the Ligue 2 BKT match between AS Saint Etienne and Le Havre AC at Stade Geoffroy-Guichard on August 20, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Alex Martin/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

« Pourquoi St-Etienne ? C’est Saint-Étienne tout simplement. C’est le club que c’est, le club que cela représente. C’est un club mythique, chaque fois que j’ai dit que je signais à Saint-Étienne, il n’y a pas une personne qui ne m’a pas dit que son père ou son frère ou un ami était fan de Saint-Étienne. On prend la mesure d’où on a signé en fait. Ça je ne pouvais pas refuser. Si j’avais signé dans un club de Ligue 2 où il y a mille supporters à chaque match… On ne joue pas au foot pour ça, on joue au foot pour vivre des émotions et le public en fait partie. Jouer devant 40 000 spectateurs et un stade plein, c’est autre chose que jouer avec 5000 spectateurs.

Pour un autre club, j’aurais réfléchi à deux fois oui. J’ai eu d’autres propositions, Le Havre m’a appelé car Mathieu Bodmer est directeur sportif du club. Je lui ai dit que je n’avais pas forcément envie d’aller en Ligue 2. Il y a Metz, Amiens qui est venu à la fin… Mais Saint-Étienne tu ne peux pas refuser.

Laurent Batlles ? J’aime bien. On sent qu’il veut retrouver une identité de club, il y a beaucoup de changements. On sent que les valeurs humaines sont hyper importantes. Dans le foot, il veut que son équipe produise du jeu et qu’elle gagne également.

A St-Etienne il y a un milieu de terrain de qualité. J’ai rarement eu un milieu aussi dense en terme de qualités dans tous les groupes que j’ai fait. Je pense qu’il y a moyen de faire un truc vraiment intéressant. »