Invité surprise de ce début de saison, Louis Mouton a su tirer son épingle du jeu malgré la concurrence dans l’entrejeu stéphanois. Le jeune milieu de terrain des Verts s’est exprimé dans une interview accordée à Evect. Extraits.
Louis Mouton : "Ce n'est pas simple de gérer une première saison en pro avec des résultats pas toujours positifs. De plus, on a les gens à côté. Ceux qui viennent d'ailleurs ont je pense déjà une sacrée pression mais quand on vient d'ici on connait personnellement des gens qui viennent au stade, qui sont supporters. On reçoit beaucoup de messages de gens qu'on connait qui nous disent de nous réveiller..."
La situation des Verts
"Ce qui est compliqué à l'heure actuelle c'est que lorsque l'on joue bien on ne gagne pas forcément, quand on joue moins bien on ne gagne pas non plus. On essaie parfois d'être solides derrière on prend quand même des buts. Des fois on en marque mais on en prend plus. Ce n'est pas simple. Nous ce qu'on veut c'est jouer bien et gagner les matchs. C'est l'idéal.
On sait que lorsqu'on joue bien on s'expose et on prend des buts. On a essayé de régler ça en étant un peu plus défensif, cela n'a pas bien marché non plus. On essaye de varier, de tenter des choses. On ne veut pas prendre de buts, malheureusement cela n'arrive pas souvent mais cela reste notre objectif premier en ce moment. Comme sur le match face à Amiens, on marque sur pénalty c'est pas notre meilleur match, on en est conscient, mais il y a les trois points à la fin.
Si à chaque fois qu'on avait bien joué on avait pris les trois points, on n'en serait pas là. On préfère à l'heure actuelle être moins bon en étant solide et marquer sur un coup de pied arrêté, un corner, une frappe peu importe et gagner les matchs un à zéro."
Son coach
"Laurent Batlles ? Il est dur. Il ne me laisse pas tomber. Quand je suis bon à un entrainement il ne va pas forcément me le dire mais si je ne suis pas bon, il va me dire "là il faut faire mieux, il faut que tu améliores ça". J'aime bien, ça me pousse.
C'est celui qui a pris le risque entre guillemets de me lancer en pro, parce que c'est facile de prendre un jeune à l'entrainement, dans les matchs amicaux. Mais le lancer sur un match de Ligue 2 ce n'est pas simple. Il l'a fait et je lui en serai toujours reconnaissant. Sur les entrainements, il nous pousse tous.
C'est plus des périodes : des fois il va être dur avec toi parce qu'il sent que tu en as besoin. Des fois il va te laisser un peu plus tranquille quand il te sent bien, quand il sent que tu es à l'aise. Il ne peut pas être avec tous les joueurs de la même manière tout le temps.
Il demande beaucoup de rigueur, il ne nous laisse pas forcément le droit à l'erreur. Il nous parle beaucoup à l'entrainement, il nous dit ce qu'on fait de mal car au stade c'est compliqué de le faire avec le bruit."
Sa polyvalence
"Si tu peux jouer 6, 8 ou 10 et dépanner un peu de partout, tu vas toujours gratter du temps de jeu. Mon but à l'heure actuelle est d'apprendre un peu partout. À la base je suis formé numéro 6 mais l'année dernière j'ai joué 8 et j'ai fini l'année en 10. Ce qui est bien c'est que ce n'est jamais le même jeu et qu'on apprend tout le temps. En Ligue 2 à un niveau au dessus par rapport au National 3, je suis toujours en apprentissage, quelque soit le poste.
En pro j'apprends, c'est nouveau. Cela va plus vite, les joueurs sont plus costauds, plus intelligents, c'est plus en place tactiquement. Quand je joue 8, j'essaie de faire au mieux, de me mettre dans les espaces, j'écoute les consignes."
Le milieu de terrain formé à l'ASSE s'est exprimé dans un long entretien avec nos journalistes👇 #ASSE https://t.co/8qvdFytEsg
— Envertetcontretous (@Site_Evect) November 21, 2022