Patrice Garance, ancien joueur professionnel ayant porté les couleurs des deux équipes qui s’affrontent ce soir a accordé une interview intéressante à nos confrères de Poteaux Carrés. Extraits.
Le jeu, la force et la faiblesse bourguignonne
Patrice Garande : « L’AJA est une équipe joueuse, qui repart de derrière. Elle applique très bien les principes de jeu de Jean-Marc. C’est une équipe qui aime avoir la possession, qui se distingue par beaucoup de déplacements coordonnés. Sur le plan offensif, c’était certainement avec Toulouse la meilleure équipe de Ligue 2 cette saison.
Par contre l’AJA est une équipe qui prend des buts. C’est aussi lié à tout ce qu’ils font sur un plan offensif. Par moment, quand t’attaques à tout va, t’es obligé de déséquilibrer. En Ligue 2, certaines équipes en ont beaucoup profité.
Ne pas trop subir
Il ne faut pas se mettre trop bas contre l’AJA mais toujours en gardant cette agressivité sur le porteur du ballon. Il faut s’évertuer à chaque fois de les sortir de leur confort car c’est une belle équipe avec de vrais bons joueurs de foot. Si on est attentiste, si on les regarde jouer, si on est à 1m50 d’eux, on peut vite se retrouver en danger.
La clef du match identifiée
La clé du match, ça va être le rythme que Sainté va pouvoir mettre dans ce match. Il ne faut pas les regarder jouer les Auxerrois, il ne faut pas les laisser s’installer. Les Verts ont évidemment les armes pour franchir ce barrage. En général, le club de Ligue 1 qui se retrouve à jouer un barrage est dans une dynamique très négative, est en difficulté moralement et presqu’abattue. Là ce n’est pas le cas. Les Verts ne sont pas abattus car ils ne sont pas passés loin de descendre lors de la dernière journée.
Saint-Etienne a bien sûr les armes pour se maintenir, je ne pense pas qu’Auxerre soit favori. Bien sûr les journalistes vont dire que les Verts sont mal barrés vu les problèmes qu’il y a dans ce club et la saison très compliquée qu’ils ont vécue. Mais tout ça, pour moi, ça ne compte plus, c’est remis à zéro. Psychologiquement, ils abordent bien cette double confrontation. »