Plusieurs anciens joueurs étaient venus encourager les Verts pour la dernière de l’année face à Bastia. A l’instar d’un Lucas Gourna, l’ancien défenseur de l’ASSE, Didier Gilles (1984 à 1986) était présent. Il s’est exprimé auprès de nos confrères de Poteaux-Carrés après la rencontre. Extraits.

L’ASSE sait recevoir ses anciens

Didier Gilles :  » Je tiens à souligner qu’on a été super bien reçus pour ce match contre Bastia. L’ASSE reste un grand club qui rend honneur à ses anciens. Avec mon fils, on a vraiment été reçu comme des rois, que ce soit par Philippe Gastal et son équipe au Musée des Verts ou par Roland Romeyer qui nous a invités en tribune présidentielle. Grâce à lui d’ailleurs, je suis reparti avec le maillot de Larsonneur pour mon petit-fils qui joue gardien de buts. »

La fébrilité stéphanoise

Didier Gilles : « La fébrilité de cette équipe stéphanoise m’a frappé. Vu les résultats précédents, je pense que cette équipe manque de confiance. On mène tranquille, largement, et en un instant, on a comme l’impression d’être rattrapé par de vieux démons, le ballon nous brûle les pieds et on panique. C’est très bizarre de se retrouver à trembler autant après avoir été tout près du 4-0. Les Verts ont quand même fini par l’emporter, tant mieux ! »

L’ambiance toujours au rendez-vous

Didier Gilles : « J’ai bien aimé l’ambiance. Certes, il manquait un peu de monde. Il y a eu un peu moins de 17 000 spectateurs. Mais l’ambiance de Geoffroy-Guichard reste incomparable. Un mardi soir de décembre, t’as quand même 17 000 supporters qui sont venus soutenir une équipe qui n’avait pris qu’un petit point sur ses six précédents matches ! Ceux qui ont bravé le froid pour aller à Geoffroy ont encouragé leur équipe pendant tout le match, ils ont mouillé le maillot ! C’était super ! Je ne suis pas surpris, on sait que les Verts ont un public en or et fidèle, quelles que soient les circonstances. C’est la force de ce club. »

Des motifs d’espoirs

Didier Gilles :  » J’espère que cette victoire en appellera beaucoup d’autres en 2024 pour nos Verts. Olivier Dall’Oglio va devoir œuvrer pour faire en sorte que la fébrilité de cette équipe disparaisse. Hier soir, c’est passé, mais à un moment donné ça va être compliqué s’il y a trop de fébrilité.

Il y a quand même beaucoup de motifs d’espérer une remontée, des raisons d’y croire en tout cas. La trêve va permettre au nouveau coach de travailler avec son groupe, de stabiliser tout ça pour attaquer au mieux la phase retour. Sainté est certes loin des deux premiers, mais n’est qu’à 6 points du podium. »