L'ASSE, en étant classée 18ème de Ligue 2, présente inévitablement des statistiques qui ne la mettent pas en valeur. Pourtant, l'une d'entre-elle est encore plus accablante que les autres, celle qui retrace les buts marqués et encaissés par quart d'heure...

L'ASSE n'a jamais perdu lorsqu'elle a ouvert la marque ! Une statistique intéressante après 13 journées de championnat qui tombe un peu à plat lorsqu'on sait que le scénario ne s'est produit que 4 fois ! En revanche, lorsque les Verts ont concédé le premier but d'une partie, ils ont concédé 4 fois le nul et 5 fois la défaite. 

Ainsi, ne pas encaisser trop vite un but devient une priorité pour cette équipe qui a certes eu par 4 fois la ressource de revenir au score, mais qui s'est relativement souvent plombée les rencontres en encaissant trop vite un but. 

En allant chercher par trois fois le ballon au fond de leurs filets dans les premiers quart d'heure des rencontres qu'ils ont joué en Ligue 2 cette saison, les hommes de Laurent Batlles ne se sont pas facilité la tâche. Ils ont le plus souvent couru après le score, ce qui psychologiquement est usant. Une donnée à ne pas négliger au moment d'expliquer les résultats de l'ASSE. A quoi doit-on ces débuts de rencontre compliqués ? Un manque de concentration ? La peur de mal faire et d'encaisser ce fameux but ? La fatalité ?

Peut-être un peu de tout à la fois... Les mêmes raisons qui expliquent peut-être également le nombre  incroyable de buts encaissés dans les derniers instants des matches de l'ASSE ! Les Verts ont pris 7 buts dans le dernier quart d'heure des rencontres qu'ils ont jouées. Un terrible constat qui pourrait, en plus du stress ou du manque de concentration, s'expliquer par la fatigue physique. Il n'a d'ailleurs pas été rare, depuis le début de saison, de voir les joueurs de l'ASSE (mais également leurs adversaires) souffrir de crampes en fin de rencontre... Là encore, est-ce dû à la fatigue ou bien à une usure psychique et un stress qui dévore les joueurs jusque dans leurs muscles...?

Notons pour nuancer ce bilan que les joueurs stéphanois finissent en revanche très bien leurs premières mi-temps en inscrivant 7 buts dans le dernier quart d'heure des premières mi-temps. De manière plus générale, ils performent assez bien en seconde mi-temps, ce qui pourrait permettre d'évacuer l'excuse de la fatigue physique... mais peut-être pas celle de l'usure psychologique et de la peur au ventre qui peut ronger les joueurs... Un mal qui touche souvent les équipes luttant pour le maintien...