A deux jours de la reprise de la saison, Laurent Batlles s’est exprimé en conférence de presse ce midi. Il a répondu à différentes questions des journalistes présents sur place.
Un bilan tous les 10 matchs
« Il y a encore beaucoup de choses à régler mais malgré tout, sur ce que j’ai vu dans les matchs amicaux, à part les 10 dernières minutes du match d’Angers, on a fait ce qu’on voulait, on a mis en place notre façon de jouer, on a encore travailler cette semaine sur notre équipe et sur ce qu’est capable de mettre en place Dijon »
« Je pense qu’on fait des bilans tous les 10 matchs. Donner un bilan maintenant ça serait utopique. On travaille, on avance, et on verra dans 10 journées pour voir un peu sur quelles bases on se situe à la fois par rapport à notre équipe mais aussi par rapport aux adversaires. Les ambitions c’est de construire quelque chose et on fera des bilans tous les 10 matchs. »
« Il y a toujours 4 casiers dans le vestiaire pro (pour les jeunes) qui sont toujours vides. Mais je pense qu’ils seront vides jusqu’au 1er septembre, je vais attendre de voir quel groupe on aura pour pouvoir faire des choix par rapport aux jeunes. Il me parait un peu prématuré de pouvoir faire rentrer du monde maintenant, ils ont aussi des choses encore à prouver. Mais pour autant je pense que je ferai des choix un peu plus tard »
« On part demain après-midi, je ne sais pas pourquoi ça a été relayé un peu partout. J’ai lu qu’on partait ce soir, j’ai pas trop compris. On a entrainement demain matin ici et on part par contre en début d’après-midi en bus oui »
Les séances ouvertes au public ?
« Je suis très heureux qu’ils soient là. Je suis très content qu’aujourd’hui on puisse avoir les supporters. Après comment ils y sont, pourquoi ils y sont… ca ne m’appartient pas. Moi la seule chose que je sais c’est que je suis très heureux que les supporters soient là. Il y a eu du monde ce matin à l’entrainement, j’étais aussi très heureux qu’ils soient là.
Bien sûr que j’aimerais que ça se fasse plus régulièrement. Mais après je tombe sur l’aspect sécurité, sur l’aspect sanitaire, on ne veut pas non plus les faire venir et ne pas être proche d’eux, c’est compliqué à gérer. On en a parlé, moi j’aimerais ouvrir plus régulièrement mais il y a des choses qui ne sont pas de notre côté… »
Laurent Batlles head coach, Jimmy GIRAUDON, Gabriel SILVA and Anthony BRIANCON of Saint-Etienne during the training of Saint-Etienne on June 27, 2022 in Saint-Etienne, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport)
Un mercato trop long ?
« Moi j’aurai préféré faire comme les anglais pour le mercato, je crois qu’à un moment ils se sont dit qu’à la première journée ça s’arrêtait, ça n’est pas plus mal. Il n’y a pas cette période d’un mois où vous ne savez pas, vous changez d’équipe… A la fois pour les joueurs, pour les clubs, pour tout le monde, c’est un peu embêtant »
Anthony Briançon apporte beaucoup de joie
: « c’est quelqu’un qui apporte beaucoup de joie de vivre. Sur le terrain c’est quelqu’un qui a beaucoup d’agressivité, beaucoup d’envie. Parfois il faut un peu la canaliser avec lui que ca soit à l’entrainement ou en match parce qu’autrement je pense qu’il ne va pas finir beaucoup de matchs mais c’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, des valeurs humaines que l’on recherche aussi, pour essayer de promouvoir, de divulguer cette façon d’être dans notre vestiaire mais ça n’est pas le seul »
Laurent BATLLES coach of Saint Etienne during the friendly match between Saint-Etienne and Le Puy Foot on July 12, 2022 in Le Puy-en-Velay, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport)
Trop de troyen recruter ?
» En soit, j’en ait fait qu’une. Dylan était en fin de contrat, je le connais très bien. Il n’y a que Jimmy qui vient de Troyes car ils l’ont libéré. Oui c’est toujours important d’avoir des joueurs que je connais mais aujourd’hui on susite le truc de dire que j’ai recruté… (que des troyens). Aujourd’hui j’ai recruté 1 joueur en fin de contrat, un joueur à Nimes, un joueur à Troyes, un joueur au Standard et un joueur à Pau, donc oui c’est mieux quand on connait le projet, quand on connait l’homme, mais je crois qu’aujourd’hui je ne suis pas le seul à le faire »
