Saint-Étienne doit clôture l'année 2024 de la meilleure des manières en Ligue 1. Après une défaite face à l'OM à domicile, les Verts se rendent à Toulouse ce vendredi (20h45) pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. L'attaquant de l'ASSE, Ibrahim Sissoko, s'est exprimé en conférence de presse. Il est notamment revenu sur les fumigènes déployés face à l'OM.

Ibrahim Sissoko (ASSE) : "Une différence entre les prestations à domicile et à l'extérieur ? Oui, je le ressens. Après, ce n'est pas difficile à voir. On le voit sur les résultats à l'extérieur. C'est compliqué d'aller prendre des points à l'extérieur. Mais on se doit de ne pas lâcher et de trouver les solutions pour essayer de ramener des points à chaque fois. L'apprentissage en Ligue 1 ? Je savais que la situation serait compliquée, mais on n’est pas dans une urgence absolue, même si la série actuelle n’est pas favorable. Il y a eu des périodes où nos résultats étaient meilleurs, et notre niveau de jeu plus convaincant. Malgré tout, je n’ai aucun doute sur le potentiel du groupe. Je suis convaincu que nous sommes capables d’inverser la tendance."

Concernant notre approche, non, nous ne travaillons pas différemment. Nous savons que nous n’aurons pas une multitude d’occasions à chaque match, donc il faudra simplement être efficaces et présents dans les moments clés. L’effort collectif et l’état d’esprit combatif seront essentiels à chaque rencontre."

Sissoko en apprentissage

Ibrahim Sissoko (ASSE) : "Sur un plan personnel, il est vrai que je dois parfois défendre davantage, ce qui n’est pas ma préférence. Mais dans ces situations, ce n’est pas une question individuelle : c’est un travail d’équipe. Nous nous adapterons au déroulement des matchs et ferons ce qu’il faut.

Actuellement, je me sens comme tout le monde : dans une phase d’apprentissage. Bien sûr, on aurait souhaité que cet apprentissage se déroule avec de meilleurs résultats. Mais pour l’instant, l’objectif reste clair : avancer, progresser ensemble, et attendre la fin de cette phase pour tirer les conclusions."

"Ça fait chier tout le monde"

Ibrahim Sissoko (ASSE) : "Les interruptions suite aux fumigènes ? Ça fait chier, clairement. Ça fait chier. On s'arrête pendant trois, cinq minutes à attendre. On ne sait pas ce qu'on attend. Donc non, c'est relou. Déjà, ça coupe le match. Et en plus, ça fait chier tout le monde."