Benjamin Guy a remplacé Sébastien Sangnier parti à Nice il y a un an. Romain Colange, Le Progrès, s’est penché sur la préparation physique d’avant-match. Extraits.

L’ancien préparateur physique du MHSC, aujourd’hui à l’ASSE explique tout d’abord avoir voulu s’inscrire dans la continuité du travail réalisé par son prédecesseur, Sébastien Sangnier :

« Ce qu’il avait mis en place convenait aux joueurs, avec qui on co-construit cet échauffement. On a apporté quelques petites modifications ensemble. L’objectif, c’est qu’ils se l’approprient. Si ça leur plaît, mentalement ils seront très vite dedans. On s’échauffe vingt à vingt-cinq minutes sur le terrain, détaille Benjamin Guy. Manu (Da Costa) s’occupe de la partie technique puis je récupère le groupe. À domicile, Philippe Djo Petitjean nous donne un coup de main sur la partie vitesse. »

Les joueurs se connaissent

 « Larsonneur travaille avec un élastique, le haut du corps, par exemple, dévoile le préparateur physique. D’autres font du vélo, travaillent avec des jeux de lumière, du gainage… Notre rôle est aussi d’accompagner les jeunes car ils ne sont pas forcément éduqués à cela. »

Dennis Appiah précise comment il aime se préparer : « En arrivant, je vais voir l’état de la pelouse vite fait et je reviens dans le vestiaire. Je m’habille très vite et je passe chez les kinés pour un petit “réveil massage”.

On joue toujours avec des douleurs quand on est footballeur pro. On a tout le temps un truc, mais on oublie sur le terrain. L’échauffement permet de se mettre en confiance par rapport à ça. Je m’occupe d’une partie de mon corps. Par exemple, si j’ai un peu mal au quadriceps, je vais essayer d’éviter le jeu long. On checke comment va le corps et si tout va bien, c’est parti. »