Le président-délégué du FC Sochaux-Montbélliard, Pierre Wantiez, s'est exprimé sur les ondes de France Bleu Belfort-Montbéliard. L'occasion d'aborder la situation économique des Lionceaux et de revenir sur un épisode qui a du mal à passer du côté du Doubs.
À la recherche d'un remplaçant suite au départ du prolifique Jean-Philippe Krasso, le board stéphanois s'était penché avec insistance sur deux joueurs. Alexandre Mendy, qui a finalement opté pour une prolongation au Stade Malherbe de Caen. Et Ibrahim Sissoko sous contrat avec le FC Sochaux-Montbéliard.
L'été précédent, les dirigeants stéphanois avaient déjà tenté leur chance pour enrôler le buteur malien. En fin de contrat avec Niort, il avait opté pour l'offre juteuse de Sochaux qui avait cassé la tirelire.
En juin dernier, le FCSM a traversé une grave crise financière. Elle a alors décidé de rompre un grand nombre de contrats qui liait le club à plusieurs joueurs. Laissant ainsi, libre, une grande partie de ses talents.
L'AS Saint-Etienne n'a pas laissé passer sa chance et a rapidement enrôlé Ibrahim Sissoko sans avoir à verser la moindre indemnité de mutation. La stratégie de l'ancienne Direction sochalienne, Nenking, est pointé du doigt aujourd'hui par les nouveaux dirigeants.
Pierre Wantiez ( Président du FCSM) : « S’il n’y a pas d’augmentation conséquente de nos recettes, le club ne fera pas la saison 2024-2025. On a toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, il faut bien l’avoir à l’esprit. [...]
Il faudra qu’un jour quelqu’un d’un peu intelligent m’explique comment le club peut donner un million d’euros à Sissoko pour l’inciter à partir, donner les commissions qu’il a données à un agent sur l’opération…
C'est-à-dire que c’est un départ qui coûte au club au total 1,5 Million d'euros, alors qu’on sait au moment où ça se passe qu’il est dans les couloirs de Saint-Étienne pour signer. C’est soit de la débilité profonde, soit de la méconnaissance totale du fonctionnement du football.
Voilà des choses dont on se serait volontiers passés. Cette somme-là, c’est nous qui allons devoir la payer sur 2023-2024 et 2024-2025. »