Dans le magazine Maillot Vert, Jonathan Brison nous donne des nouvelles. L’ancien latéral gauche de l’ASSE, a évidemment été du dernier titre du club. Avec son exemplarité, sa combativité et sa belle patte gauche, Brison a laissé un excellent souvenir dans le Forez. Extraits de son entretien.

Tout d’abord, Brison donne de ses nouvelles et livre son actualité : « Ayant aujourd’hui tourné la page du football professionnel, il exerce désormais la formation de coach sportif « à domicile ou auprès d’entreprises » à Reims. C’est précisément dans la périphérie de la capitale champenoise que Jonathan a gardé un pied dans le monde du ballon rond. « Je donne un coup de main au FC La Neuvillette-Jamin, un club de R2. Je m’occupe de la préparation athlétique« .

Les meilleurs joueurs que Brison a cotoyé

« J’ai beaucoup apprécié Max-Alain Gradel. Il avait une énorme confiance en lui. Et une grosse force de caractère. Il ne lâchait jamais, était toujours le meilleur lors des séances. Sans compter son éternelle bonne humeur. Il a encore été au top récemment avec la Côte d’Ivoire, victorieuse de la CAN et j’en suis très heureux pour lui. Renaud Cohade, également, était vraiment un super joueur.

Aussi un futur coéquipier, en l’occurrence : Kévin Monnet-Paquet. Ce soir-là, j’occupais le poste de latéral droit, ce qui n’avait déjà rien d’évident. Sur le synthétique de Lorient, j’ai vécu un cauchemar. Il m’a tout fait ! C’était un joueur qui ne trichait pas, qui se mettait minable, excellent sur les « une-deux », sachant parfaitement s’appuyer, solliciter et faire des différences. J’avais vraiment souffert ! »

Une anecdote pour finir ?

« Un jour avant d’affronter Dijon, nous avions ouvert une bonne bouteille de rouge. Ce qui n’était clairement pas très pro même si, bien évidemment, nous n’avions bu qu’un verre chacun. Christophe (Galtier) l’a su. Il a pété les plombs et il avait raison d’être en colère. Aussi, il avait des photos prises dans la salle vidéo. Il nous les a montrées après le match. Nous avions été pris en faute et il nous l’a fait savoir. Heureusement que ce soir-là, nous l’avions emporté ! », confie Jonathan Brison.