L'ASSE est convoquée ce jour devant la DNCG (Direction Nationale de Contrôle de Gestion) de la LFP. Selon nos informations, elle n'a rien à craindre de la part du gendarme financier du football français...

L'ASSE vit une période particulière depuis quelques semaines. Reléguées en Ligue 2, elle n'a jamais été aussi proche d'une vente. Alors que des étapes importantes sont annoncées cette semaine concernant le rachat du club, le passage devant la DNCG fait à n'en pas douter partie de ces temps forts.

Il est en effet fort à parier que David Blitzer et son armée de consultants financiers et juridiques vont scruter avec beaucoup d'intérêt la décision que rendra la DNCG. Si la santé du club n'a plus de secrets pour les équipes du milliardaire américain, qui de mieux que la DNCG pour s'assurer que le club est sain et ne subira pas les foudres d'une LFP qui pourrait par ailleurs frapper très fort sur le club stphanois dans le domaine sportif.

Caïazzo et Romeyer n'auront jamais été inquiétés par la DNCG !

Roland ROMEYER and Bernard CAIAZZO president of Saint Etienne during the Ligue 1 match between As Saint Etienne and Montpellier Herault at Stade Geoffroy-Guichard on August 21, 2016 in Saint-Etienne,

Selon nos informations, l'ASSE n'a rien à craindre du gendarme financier du football français. Alors que nous faisions paraître il y a quelques jours un long dossier sur les finances de l'ASSE depuis 10 ans, ce dernier indiquait que le modèle financier comptait notamment sur les (re)ventes de joueurs avec une forte plus-value. Nous indiquions également que "sur les 10 années observées, la situation financière de l'ASSE est relativement saine. Saine dans le sens où aucun déficit n'a été déposé au greffe en 10 ans. Autrement dit, l'AS Saint-Etienne est toujours retombée sur ses pattes. Bien géré ? Un modèle viable ? C'est une autre histoire."

En effet, ce serait un raccourci que d'affirmer que l'ASSE, à l'équilibre voire bénéficiaire depuis plus de 10 ans, est bien gérée. La descente en Ligue 2 doit inquiéter avec notamment une baisse des reviens liés aux droits TV. Du côté des bonnes nouvelles, la masse salariale qui va fondre comme neige au soleil avec les départs de 14 joueurs, dont certains qui émargeaient à plus de 200 000 euros par mois !

La DNCG ne devrait toutefois pas sanctionner l'ASSE qui va mettre un point d'honneur à présenter des comptes à l'équilibre malgré un déficit structurel bien présent. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo pourront s’enorgueillir de ne jamais avoir rendu, sous leur présidence, de copie déficitaire. L'enjeu est double : sortir par la grande porte et rassurer un acheteur qui, la plume à la main, semble tout proche de signer l'achat de l'ASSE.

La composition de la DNCG

PRÉSIDENT

Jean-Marc MICKELER (UNFP)

MEMBRES (avec voix délibérative)

Rodolphe DE LEUSSE (FFF)
Gilles GALLEGO (FFF)
Benjamin LANCAR (FFF)
Jean-François LEFEVRE (FFF)
Henri TCHENG (FFF)
Bruno BIZET (LFP)
Emmanuel DOOSEMAN (LFP)
Olivier JARROUSSE (LFP)
Jean-Yves MARTIN (LFP)
Didier VALET (LFP)
Alain BELSOEUR (SNAAF)
Loïc FEVRE (SNAAF)
Philippe BOINDRIEUX (UCPF)
Anne-Elisabeth PANNIER (UCPF)
Alain DEVESELEER (UNECATEF)
Christophe LE PETIT (UNECATEF)
Nour-Eddine ZANOUDA (UNFP)

MEMBRES (sans voix délibérative)

Jacques LAGNIER
Laurent PATE