Comme l'ASSE en a l'habitude lors de chaque mercato, nous avons encore eu droit à une feuilleton de dernière minute s'agissant de l'arrivée d'un joueur. Ibrahim Sadiq, dont l'arrivée était actée et la visite médicale passée, a finalement rebroussé chemin. Il s'en explique sur GP.se.
Ibrahim Sadiq (Häcken), comme nous vous l'annoncions en exclusivité ce mardi, était à St-Etienne et devait parapher un contrat de 3 ans et demi contre un chèque de 2 millions d'euros. La visite médicale passée, la presse s'est faite écho de discussions de dernières minutes entre les agents du joeuur et le club au sujet de primes supplémentaires. L'ASSE a préféré mettre un terme aux discussions et laisser repartir le joueur.
De son côté, Ibrahim Sadiq ne tient pas tout à fait la même version sur les raisons qui ont fait échouer son transfert à l'ASSE. Voici l'article paru ce jour sur GP.se :
"Les médias français ont rapporté que Saint-Étienne avait fait marche arrière après que les représentants de Sadiq eurent fait des demandes "inacceptables" à la dernière minute.
Maintenant, l'ailier offensif brise le silence. Dans une interview au Göteborgs-Posten , il a donné son point de vue sur cette affaire.
"Pas le bon moment pour moi de quitter Häcken"
- Je suis allé en France mardi matin. Tout allait bien quand j'ai fait mon test (médical). Mais ensuite... le problème, c'est que je me suis dit que ce n'était pas le bon moment pour moi de quitter Häcken. Je préfère finalement partir cet été. Quand je suis arrivé là-bas, je ne me sentais plus de quitter Häcken. Je ne voulais pas signer pour cette équipe parce que j'avais le mauvais pressentiment que ce n'était pas le bon moment pour moi de partir, dit Sadiq.
Sadiq ne peut pas tout à fait expliquer pourquoi ce n'était pas un bon projet pour lui.
- Je ne sais pas. Il y avait un sentiment dans mon cœur qui me disait que ce n'était pas le meilleur moment pour partir. Mon cœur m'a dit de rester.
Le joueur de 22 ans nie que la raison soit que les agents ont exigé plus d'argent.
- Ce n'était pas une question d'argent. C'est moi qui ne voulais pas bouger !"
