Dans l’émission guadeloupéenne, le Club, un portrait d’Yvann Maçon a été fait. Actuellement dans son île natale suite au conflit israélo-palestinien, il ne joue plus au football et compte bien retrouver les terrains rapidement. Extraits.

De la Guadeloupe à la métropole

« J’ai commencé le football parce que mon père en faisant. J’ai commencé à Sainte Rose à Juvenis. Je suis resté jusqu’à mes 12 ans après, je suis allé à la solidarité scolaire puis je suis parti en métropole. Quand on intègre le centre du CREPS c’est sur deux saisons et l’objectif est de se perfectionner et d’être au top pour partir dans l’Hexagone.

C’est vraiment ici que j’ai vu le football autrement que comme un jeu. C’était via un tournoi avec la solidarité scolaire que je me suis fait repérer par Castelanau le Crès vers Montpellier. C’était difficile de garder le rythme entre le football et l’école. Ma maman était là pour me tirer les oreilles quand je faisais moins d’efforts à l’école. »

Le début de sa carrière

« Quand j’ai intégré l’USL Dunkerque, c’est là que j’ai passé un step et que c’est devenu plus professionnel. J’ai pu intégrer l’équipe semi-professionnel en national 1. J’ai fait une année et ensuite, j’ai quitté à la mi-saison le club pour signer à Saint-Étienne.

Les premiers échanges avec Israël (le Maccabi Tel Aviv) c’est mon agent qui les a en premier. Il m’en parle et dans un premier temps, je suis un peu réticent de partir aussi loin et encore plus vu la conjoncture actuelle. Finalement, je me laisse tenter par le projet sportif. Le cadre de vie me rappelle un peu la Guadeloupe. Tout se passait très bien là-bas, je jouais régulièrement la coupe d’Europe.

On gagnait tous nos matchs jusqu’à ce que la guerre arrive et stop tout… Aujourd’hui, je suis ici (NDLR en Guadeloupe). Nous avons été expatriés les étrangers à cause du climat d’insécurité qui règne depuis la guerre, donc je pense que je ne vais pas rester là-bas. »

« Mon objectif, c’est de retrouver une équipe en Ligue 1 ou en Europe. C’est ce qui était prévu en juin 2024, mais on va devoir le faire plus tôt. C’est en tout cas mon objectif de me réinstaller en Europe. »