Depuis le 3 juin 2024, l’ASSE a été rachetée par Kilmer Sports Ventures. Après cette acquisition, le groupe canadien a souhaité investir cet été sur le marché des transferts. De quoi voir plus clair sur les moyens mis à disposition du club.

La vente de l’ASSE était devenue un véritable serpent de mer du côté du Forez. Depuis de longues années, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo tentaient avec plus ou moins d’envie et d’adresse de trouver un repreneur capable de prendre le flmambeau. Les péripéties ont été nombreuses. On pourrait en écrire un livre, voire plusieurs opus. C’est finalement Larry Tanenbaum, milliardaire canadien qui a pris la succession d’un duo qui restera historique quoi qu’on en dise.

L’ASSE rachetée 16M€

Si le nouveau président de l’ASSE, Ivan Gazidis a rapidement tenu à se montrer rassurant, les faits étaient attendus. Le mercato réalisé par les nouveaux dirigeants ont permis de donner plusieurs réponses.

Dans son édition du jour, L’Equipe précise les investissements réalisés par Kilmer Sports Ventures :

« Après avoir racheté les parts sociales du club pour 16 M€ (bonus compris), ils (KSV) devront assumer la hausse du déficit structurel. Étant donné la baisse drastique et inattendue des droits télévisés, il devrait passer de 15 à 20 M€ cette saison. »

Un mercato à 23 M€

Ne pas décrocher le jackpot en retrouvant la L1 ne les a toutefois pas empêchés de réaliser le mercato le plus dispendieux de toute l’histoire du club stéphanois. Les 23 M€ dépensés (pour 0 € de ventes) se révèlent toutefois très en deçà des investissements réalisés par un club comme Strasbourg, par exemple : plus de 55 M€ injectés sur le seul marché des transferts, soit à peu près l’équivalent de ce que Larry Tanenbaum (79 ans), le milliardaire canadien qui a personnellement racheté les Verts, a débloqué au total pour le club. Surtout qu’il y avait toute une équipe à reconstruire. »

Kilmer Sports Ventures a donc décidé de ne pas injecter sans raison dès les premiers mois. On observe rapidement que les achats réalisés ont été fait sur des joueurs en développement. Une stratégie de trading qui mise sur l’avenir. Un pari risqué qu’Ivan Gazidis et ses hommes devront gagner s’ils veulent rester en Ligue 1.