Malgré un sursaut d’orgueil ponctuel face à Montpellier, l’ASSE s’enfonce dangereusement vers la Ligue 2. Avec 23 points et une série de résultats décevants, les Verts n’ont plus le droit à l’erreur. Ils ne sont pas aidés par des décisions arbitrales contestables ces dernières semaines.
Depuis la nomination d’Eirik Horneland à la tête de l’équipe en décembre, l’AS Saint-Étienne n’a pas su enclencher une véritable dynamique de maintien. Défaits à Lens pour la 17e fois cette saison (28e journée), les Verts stagnent à 23 points, à trois longueurs de Reims, actuel barragiste. Malgré quelques prestations encourageantes, l’équipe souffre d’un manque flagrant de régularité et de solidité défensive.
Les six dernières journées s’annoncent périlleuses : Brest, Lyon, Strasbourg, Monaco, Reims et Toulouse. Un calendrier relevé qui ne laisse aucune place au faux pas. L’ASSE devra montrer un tout autre visage dès ce dimanche contre le Stade Brestois, bien lancé dans la course à l’Europe. Le maintien passera par une série de résultats positifs… et peut-être un brin de réussite.
Arbitrage : des décisions qui interpellent
Si les lacunes sportives stéphanoises sont évidentes, un autre facteur agace : l’arbitrage. Depuis le début de l’année, plusieurs décisions controversées ont pénalisé les Verts.
Face à Lille, Dylan Batubinsika est expulsé alors qu’aucune image ne prouve un contact réel avec Haraldsson. Résultat : l’ASSE s’écroule en seconde période (4-1).
Contre Rennes, la faute grossière de James sur Bouchouari n’est pas sanctionnée, et un penalty évident sur Stassin est oublié. Score final : 0-2.
😬 La Direction de l'Arbitrage de la FFF a publié la vidéo de l'analyse de la VAR concernant la faute de Jordan James sur Benjamin Bouchouari.
Le Rennais aurait dû écoper d'un carton rouge.pic.twitter.com/oI8OxL4faL
— La Mise Au Vert (@LaMiseAuVert_) February 11, 2025
Contre Angers, c’est un penalty litigieux accordé dans les derniers instants qui coûte deux points précieux (3-3). Puis, à Montpellier, Bernauer est expulsé sur deux jaunes discutables, même si les Verts s’imposent finalement (0-2) dans un match interrompu par des incidents en tribunes.
L’ASSE pas épargnée, mais responsable de son destin
Dernier exemple en date : la rencontre à Lens. Une semelle de Machado sur Maçon ? Simple carton jaune. Un crampon d’Ojediran sur la tête de Wadji ? Encore jaune. Là encore, décision jugée erronée par la Direction de l’arbitrage... trois jours après coup.
Oui, l’ASSE est en grande difficulté. Oui, les décisions arbitrales ne lui sont pas favorables. Mais la réalité est que les Verts ne font pas assez sur le terrain pour inverser la tendance. À six journées de la fin, il n’est plus temps de chercher des excuses. Le destin de l’ASSE est encore entre ses mains. Mais pour espérer un miracle, il faudra livrer six combats de haut niveau.
Concernant l'arbitrage français, oui, les carences sont là aussi bien nombreuses et source de nombreuses frustrations chaque week-end.