L'international Guinéen s'est livré dans une interview pour le compte Twitter @Joueurs_GN. Spécialiste du football guinéen, ce compte met en avant Saidou Sow en évoquant son enfance, ses souvenirs et quelques anecdotes. Extraits.

Un passage douloureux

Saidou Sow a été lancé dans le grand bain par Claude Puel. Une première contre Lens après l'expulsion de Timotee Kolodziejczak. Malgré quelques matchs difficiles comme celui contre Nice ou il est l'auteur d'une énorme boulette, le jeune joueur grappille un temps de jeu inespéré en début de saison. Le technicien castrais lui accorde une certaine confiance pendant 18 mois. Malheureusement à son départ, Pascal Dupraz pendant 6 mois puis Laurent Batlles en première partie de saison ne font pas jouer le solide défenseur formé au club.

Il revient sur ce passage douloureux : "Le moment où j’avais moins de temps de jeu, l’année dernière, je me suis posée pleins de questions, tu penses qu’à une chose c’est jouer. Tu n’en dors pas la nuit tu fais que penser à ça... moi, je suis quelqu’un qui n'aime pas ne pas jouer. Ça me frustre, je me suis posé beaucoup de questions.

À côté, je bossais tous les jours après les entraînements comme un fou pour avoir ma chance, mais en partie grâce à mes proches, j’ai réussi à garder le mental. Je me suis dit la carrière d’un footballeur, c'est comme ça. Il y a des hauts et des bas, je ne peux pas abandonner. Trop de gens comptent sur moi, je ne pouvais pas lâcher l’affaire, mais au contraire bosser dur."

Des débuts à Lens !

Celui qui qualifie Thiago Silva de modèle, tentera lors de cette saison de se rapprocher de son objectif de « Jouer, prendre plus en expérience et maturité, enchaîner les matchs, tout donner. Me rapprocher de mon objectif final qui est de devenir le meilleur défenseur du monde ».

Aussi, il revient sur ses débuts en professionnel au stade Bollaert : « C’était comme un rêve, sur le moment, j'ai eu la pression, car c’était un match où l'on a pris un carton rouge au début. Dès la 16e le coach me fait rentrer face à Lens qui est une grosse équipe, j’étais stressé, j’avais la pression.

Sur le moment, j'ai joué, je me suis dit vas-y c’est ce dont tu rêvais donc tu donnes tout, je suis rentré, j’ai fait l’impasse sur tout ce qui avait autour, une fois sur le terrain, j'ai tout oublié toute la pression et j’ai donné tout ce que j’avais.»