Après avoir résilié son contrat avec l'AS Saint-Etienne, Gabriel Silva a quitté le forez. Il s'est exprimé pour la première fois sur cette fin d'aventure sur le site O Globo. Extraits.
Gabriel Silva : " Il y a eu des changements ces dernières années, Saint-Étienne n'allait pas bien et j'ai trouvé un accord avec le club. Je pense que c'était bon pour moi et pour eux.
Je pense que mon temps en Europe est terminé. Je me souviens même d'une histoire de Marcos Assunção. Quand je quittais Palmeiras pour l'Udinese, il m'a pris à part et m'a dit : "J'ai joué là-bas, je sais comment ça marche. Je veux que tu y restes au moins 10 ans". Je me sens comblé d'avoir participé à trois grands championnats. J'ai hâte de retourner au Brésil et d'être d'accord avec un club brésilien »
En arrivant à l'Udinese, je me disais que si je pouvais jouer en Italie, je pourrais jouer n'importe où dans le monde. C'est vraiment difficile de jouer là-bas. Ils vous enseignent la tactique dès votre arrivée. En Espagne, il s'agit plus de jouer au football. En France, c'est un championnat encore plus difficile. Le plus attrapé à jouer je mettrais l'Italie.
Le plus difficile à marquer que j'ai croisé ? C'est dur de nommer un gars. Cristiano Ronaldo, Messi... quand je suis allé en Espagne, Neymar était en Espagne, il y avait le trio MSN. Puis l'équipe du Real Madrid avec Cristiano Ronaldo, Benzema. Un gars contre qui j'ai eu beaucoup de mal quand j'ai joué était Cuadrado. Il va très vite. J'ai toujours battu Cuadrado mais c'était un gars très difficile à jouer.
Palmeiras à mon époque ? Ce n'était pas comme aujourd'hui, mais c'était Palmeiras. C'était un bon club. Mais on ne peut pas comparer. D'après ce que j'ai suivi, Palmeiras est l'une des plus grandes équipes du Brésil avec une structure encore meilleure même si à notre époque c'était déjà bien. L'essentiel était sur le terrain. On a travaillé avec de bons entraîneurs... Jorginho était là, Juninho.
Muricy, Felipão ou Luxemburgo ? Ils sont différents. Ce sont des phénomènes. C'est même difficile d'en choisir un. C'était un rêve de travailler avec eux trois. Celui qui m'a promu au rang de professionnel était le Luxembourg. Mais nous venons de nous entraîner. Puis vinrent Muricy et Felipão. Si je devais en choisir un, je pense que ce serait Muricy. Super coach, qui a fait la différence.
Champion du monde U-20 dans l'équipe avec Casemiro, Oscar, Coutinho... j'ai toujours des contacts avec eux. C'était génial. Même quand j'étais en Italie, en France... ils en parlaient. Lucas et Neymar étaient déjà dans le monde professionnel. Notre équipe c'était une blague. Il n'y avait aucun moyen de ne pas gagner avec le talent qu'il y avait dans l'équipe."